Accueil Cette semaine sur la glouglousphère

Cette semaine sur la glouglousphère

Auteur

La
rédaction

Date

26.10.2012

Partager

Que s’est-il passé ces derniers jours sur les sites et blogs dédiés au vin ? Entre coups de gueule, coups de cœur et bonnes bouteilles, voici un tour d’horizon des rendez-vous incontournables de la “glouglousphère”. A vos souris… et à vos verres.

De plus en plus de personnalités influentes de la glouglousphère font des infidélités au format numérique pour s’offrir une aventure avec l’édition. Après Emmanuel Delmas et son « Vins – Leçons de dégustation ou encore Laurent Baraou et son « Guide de l’alter-vin », voici que la très pétillante Miss Glouglou (Ophélie Neimann de son vrai nom) publie « Le vin pour ceux qui n’y connaissent rien », un livre qui, selon l’auteur, « vous donnera les bases pour bavarder avec un vigneron ou un sommelier, les mots pour briller en société, l’assurance d’un roi pour choisir un vin sur une carte. En bref, il vous conférera la classe internationale devant un verre ». Plus de détail sur le blog de Miss Glouglou, qui a réussi le tour de force de s’auto-interviewer pour l’occasion. On n’est jamais mieux servi que par soi-même.

Cloches

Nous avons parlé hier sur notre site de la bénédiction des bourdons flambant neufs du Château Angélus (tout frais Premier Grand Cru Classé A) qui vont désormais carillonner sur la campagne de Saint-Emilion. Parmi les autres personnalités de la glouglousphère qui étaient présentes à l’événement, Nicolas de Rouyn s’est fendu comme à son habitude d’un texte inspiré, voire même quasi-mystique, mais toujours pudique : « il est difficile pour beaucoup de montrer au reste du monde qu’on peut pleurer de joie. L’eau des yeux est intime. » Décidément une belle plume de la glouglousphère.

Le goût des autres

Une autre belle plume de la glouglousphère – et un habitué de cette rubrique – s’est offert cette semaine le luxe de « sacrifier » en images et en mots une bouteille de Vega Sicila, légendaire étiquette espagnole, en revendiquant haut et fort « le droit de ne pas aimer » : « c’est, dans le domaine du vin comme dans tant d’autres, une sorte de liberté fondamentale. Évidemment, c’est plus facile quand on boit à l’aveugle, quand on goûte les crus pour ce qu’ils sont, pas pour leur image sociale, pour leur tralala (ou leur absence de tralala), pour leur rareté, pour leur prix. « Génial, forcément génial », ça n’existe pas. Ça n’existe pas à cause d’un facteur qui échappe à tous les mécaniciens des classements, des médailles et des notes, un facteur merveilleux: l’humain. Ce sont des êtres humains, avec leur vécu, leur physiologie, leur culture, leur désir qui dégustent. Pas des machines. » Et notre blogueur, toujours un brin provocateur, de conclure : « Prenez, par exemple, quelqu’un qui aurait été culotté son museau au Coca-Cola, sorte de rouleau-compresseur gustatif, je ne vais pas dire qu’il est perdu pour la Science, mais bon… Comment voulez-vous qu’il éprouve des sensations identiques, que sa perception soit la même que celle d’un autre élevé au lait de ferme de montagne ou au jus de pomme naturel ? »

Canettes

De Coca-Cola, il est également question dans le chronique « No Wine is Innocent » d’Antonin Iommi-Amunategui sur Rue 89 : on y parle du vin en canette, et en particulier de la marque Winestar, qui commercialise des vins d’appellation conditionnés comme du soda. Corbières, et prochainement Meursault ou Saint-Emilion, vendus en canettes alu… A voir également, l’interview vidéo de Cédric Ségal, inventeur du concept…


Cédric Segal présente "Winestar" au SIAL par Vindicateur

M.D.