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Concours du meilleur caviste de France : cap sur la finale

Auteur

Laura
Bernaulte

Date

13.09.2018

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Après la demi-finale lundi au château Belgrave (5e grand cru classé du Haut-Médoc, à Saint-Laurent-Médoc), les huit finalistes de cette compétition orchestrée par le Syndicat des Cavistes Professionnels (SCP) sont connus. Ils s’affronteront à Paris en octobre.

Concentration, sens affûtés, mais aussi ambiance conviviale étaient les maîtres-mots ce lundi au château Belgrave pour la demi-finale du concours du meilleur caviste de France. Après un questionnaire écrit de culture générale et une épreuve de dégustation à l’aveugle de trois vins supervisés par un jury de cavistes aguerris (le président du SCP Yves Legrand, le vice-président Patrick Jourdain et le caviste d’or 2014 Stéphane Alberti), huit finalistes se sont détachés parmi les 40 demi-finalistes, eux-mêmes sélectionnés parmi plus de 200 candidats initiaux. Ils se donnent rendez-vous le lundi 15 octobre à Paris pour tenter de décrocher le titre de Caviste d’Or et succéder à l’Alsacien Philippe Schlick, sacré en 2016.

Organisé tous les deux ans à l’initiative du SCP, ce concours est destiné à mettre en lumière le métier de caviste, ainsi que le professionnalisme et la qualité du conseil avisé qui lui sont inhérents. « Cette dynamique collective est très utile. Vivre dans son coin, c’est néfaste pour l’image du caviste, constate Franck Naudot (Les Caves Naudot, à Gannat), finaliste de cette édition 2018. En nous confrontant, le concours crée une émulation et nous incite à nous améliorer sans cesse, à ne pas nous reposer sur nos lauriers, ouvre des perspectives, et fait un zoom sur notre profession vis-à-vis de nos clients. »
Pour sa 3e participation, après ses places de 9e en 2014, de 2e en 2016, et de nouveau finaliste cette année, Cyril Coniglio (Rhône Magnum, La Cave, à Pont de L’Isère), note quant à lui le niveau de plus en plus élevé de la compétition. « La difficulté augmente d’édition en édition. Par exemple, dans le questionnaire écrit, il y a de plus en plus de questions ouvertes et de moins en moins de QCM. Parfois, on se retrouve face à une question, et on réalise qu’on n’a pas pensé à réviser ce point-là. Ça permet de ne jamais s’arrêter de progresser. »

Outre la compétition, le concours est aussi un événement fédérateur au sein-même de la profession. Participant pour la première fois, Thierry Guémas (La Cave des Climats, à Paris), repartait vers Paris le sourire aux lèvres. « Ce concours est très bien organisé et très enrichissant, tant du point de vue des connaissances qu’humainement. Ca permet de se rencontrer et d’échanger avec des cavistes qu’on n’a pas ou peu l’occasion de croiser, sans aucune animosité malgré la compétition. » Et de conclure, enthousiaste : « c’est sûr, je reparticiperai ! »

Il reste aux huit finalistes encore un peu plus d’un mois de préparation avant d’affronter les quatre épreuves de la grande finale en octobre, en présence du parrain de l’événement, le comédien François-Xavier Demaison. Que le meilleur gagne !

Les huit finalistes (par ordre alphabétique) :
Marco BERTOSSI : La Dolia – 34170 Castelnau le Lez

Cyril CONIGLIO : Rhône Magnum, la Cave – 26600 Pont de l’Isère

Eric FEVRE : Millésimes et Saveurs – 51100 Reims

Jean-Philippe LEROY : Vinothentik – 26120 Chabeuil

Franck NAUDOT : Les Caves Naudot – 03800 Gannat

Fabrice RENNER : Au Monde du Vin – 68300 Saint-Louis

Julien RUAULT : Cave Nicolas – 51100 Reims

Antoine SFEIR : Le Repaire de Bacchus – 75015 Paris