Accueil Le Guide Michelin valorise le lien entre gastronomie et sommellerie

Le Guide Michelin valorise le lien entre gastronomie et sommellerie

Tomy Gousset et Micael Morais, un duo chef-sommelier complice et associé au sein de Tomy & Co à Paris. (Photo Jean Bernard)

Auteur

Jean
Bernard

Date

24.01.2019

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En marge du prix du Sommelier remis pour la première fois cette semaine par le Guide Michelin France 2019, on trouve dans le palmarès du guide rouge d’autres connections entre la cuisine et la cave.

Au-delà du coup de projecteur braqué sur le sommelier audois Albert Malongo Ngimbi, on peut aborder le palmarès 2019 du Michelin sous l’angle de la place accordée au vin dans les établissements promus.

On pense bien évidemment au Prince de Galles dont la cheffe désormais doublement étoilée Stéphanie Le Quellec n’a pas manqué de souligner l’importance de l’équipe qui l’entoure en commençant par Cédric Maupoint. Celui-ci cumule les fonctions de directeur du restaurant La Scène et de chef sommelier. Une double fonction qu’il avait évoquée dans les colonnes de Terre de vin (numéro septembre-octobre 2017).
Toujours chez les nouveaux deux étoiles, on peut rappeler que David Toutain, chef du restaurant éponyme à Paris, est un vrai passionné de vin. Ce qui ne l’empêche pas de s’appuyer sur la jeune expérience de Michael Lhéritier. Un chef sommelier qui est l’hôte des pages du magazine Terre de vins actuellement en kiosque.

Dans le registre des nouveaux étoilés, un autre établissement parisien attache un intérêt tout particulier au travail d’accord mets-vins, c’est Tomy & Co. Intérêt d’autant plus fort que le chef Tomy Gousset et le sommelier Micael Morais sont associés depuis l’ouverture en septembre 2016.

Difficile de passer à côté du seul nouvel étoilé de Lyon. Un restaurant baptisé La sommelière l’atelier de Shoko Hasegawa. Cette femme du vin s’appuie sur le talent de Takafumi Kikuchi en cuisine et une carte faite de beaucoup de découvertes et dont les prix ne s’enflamment pas trop.

Enfin, comment ne pas évoquer le clin d’œil au monde de la sommellerie du chef Laurent Petit, triplement étoilé pour son travail au Clos des Sens à Annecy. En citant Thomas Lorival, son chef sommelier d’abord puis en rappelant que son premier poste en cuisine il l’a occupé en 1984 au Bistrot du sommelier, d’un certain Philippe Faure-Brac.

Mais ce ne sont là que quelques exemples de l’indispensable proximité qui associe chefs et sommeliers et que Michelin a eu l’excellente idée de souligner cette année.