Accueil Pichon Longueville Comtesse, un rêve éveillé

Pichon Longueville Comtesse, un rêve éveillé

Auteur

La
rédaction

Date

10.08.2012

Partager

« S’il y a un cru qui m’a toujours fait rêver quand j’étais plus jeune, c’est celui-là. » Cette jolie confidence ne vient pas d’une anonyme, mais de Sylvie Cazes, la co-propriétaire de Lynch-Bages. En prenant, début 2011, les rênes de Pichon Longueville Comtesse de Lalande, ce second cru classé propriété du groupe Roederer, elle a donc réalisé un rêve. Entrant à son tour dans l’histoire singulière de ce château dont le vin est réputé comme l’un des plus féminins de Pauillac. Féminin par son terroir, ancré à la limite de Saint-Julien. Mais aussi par les personnalités qui l’ont incarné depuis le XIX ème siècle. Virginie, comtesse de Lalande d’abord. Et, plus récemment, May Eliane de Lencquesaing.

S’il est encore trop tôt pour savoir si Sylvie Cazes laissera une empreinte comparable à celle de ces illustres grandes dames de Pichon, son nom restera néanmoins associé à d’importants travaux de restructuration comme l’ouverture de cette salle de dégustation qui promet beaucoup.
Bénéficiant des lumières du lever et du coucher du soleil, cette pièce abritera les plus beaux verres anciens de May Eliane de Lencquesaing. Une collection unique qui compte, entre autres, une aiguière en cristal et vermeil de Fabergé. Et ce n’est pas là le seul trésor du château. La terrasse est aussi un événement. Un endroit rare au point de vue superbe sur le Médoc et l’estuaire. Ici, discuter du sexe des anges – pardon – de Pichon… – devient un luxe délicat. Que l’on soit un homme ou… une femme.

www.pichon-lalande.com

Jefferson Desport. Photo Rodolphe Escher.