Jeudi 18 Avril 2024
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Date
01.09.2013
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Cette dégustation a confirmé le très bon niveau qualitatif atteint en Côte de Nuits, qui plus est sur un millésime délicat (2011). Revers de la médaille, ce succès se paie au prix fort et il faut s’armer de patience et d’un portefeuille bien garni pour espérer mettre la main sur quelques-uns de ces précieux flacons.
CE PALMARÈS A ÉTÉ PUBLIÉ DANS « TERRE DE VINS » N°25 (SEPTEMBRE-OCTOBRE 2013)
Dans ce millésime 2011 hétérogène, mais bien réussi par les plus précautionneux, la Côte de Nuits s’en tire mieux que le sud de la Bourgogne (n’oublions pas la grêle qui a touché Rully et Mercurey en mai 2011). Le mot d’ordre aura été le tri : tri à la vendange et surtout tri au chai (certains des domaines ont laissé 10 à 20% des raisins sur la table de tri, parfois autant dans les vignes, en raison du mildiou, déclenché par les premières pluies de mars, puis l’oïdium). En 2011, le vin s’est donc fait dans la douleur. Aujourd’hui, il se révèle particulièrement séduisant, et passés les premiers émois de sa naissance et ses premiers soubresauts, il s’offre après deux ans d’une bien agréable façon, en témoigne cette dégustation d’un niveau très relevé (comme les prix des vins d’ailleurs).
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