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Château Giscours, la troisième dimension

Auteur

La
rédaction

Date

24.08.2012

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130 000 pieds de vigne. C’est la complantation qu’ont faite l’investisseur Eric Albada Jelgersma et le directeur général Alexander Van Beek à leur arrivée à Giscours en 1995. « Dans certaines parcelles, il manquait 4 500 pieds de vigne », se souvient Alexander Van Beek, alors âgé de 24 ans. « Eric Albada est un ami proche de ma famille, je l’avais appelé pour savoir si je pouvais venir trois semaines pour les vendanges. Je suis arrivé le 7 septembre 1995 et je ne suis jamais reparti. »

Deux ans après l’acquisition des 80 ha de Giscours en 1997, les Néerlandais ont eu un deuxième coup de cœur. Ils investissent dans le Château du Tertre, 52 ha à quelques rangs de vigne. Alors forcément, on compare. « Giscours, c’est une personnalité qui ne se livre pas sur l’instant, c’est un vin assez intellectuel, qui n’explose pas en début de bouche, mais s’exprime surtout en longueur. Nous travaillons énormément pour découvrir la troisième dimension de ce vin. On trouve dans du Tertre une forte expression en début de bouche. C’est une personnalité généreuse, chaleureuse et très accueillante dès le départ, qui se donne davantage que Giscours. »

Alexander Van Beek est marié à Véronique Sanders qui dirige le château Haut-Bailly, en Pessac-Léognan. « Le vin est emblématique de notre couple. Nous nous sommes rencontrés par ce biais et l’on vit une histoire mythique. Pouvoir apporter sa petite contribution pour essayer de créer pour le futur, c’est réellement magique. »

Par Sandrine Mattéi. Photo Marion Lefebvre.

www.chateau-giscours.fr