Château Kirwan, la carte de l’accueil

Tournée vers l’œnotourisme depuis 1995, la propriété a été l’une des premières à développer le sens de la réception. Et si pour certains, l’œnotourisme ne représente pas grand intérêt, Philippe Delfaut, le directeur général, a vite fait de répondre : « Pour nous, c’est une activité bien rodée, quatre personnes s’y emploie à temps plein et c’est rentable. » Bien rodée, ça veut dire avoir des relations très privilégiées avec les offices de tourisme, les agences de voyage, les hôtels, les tour-opérateurs, mais aussi les grandes entreprises, les banques, les compagnies d’assurances qui peuvent venir ici organiser leurs réunions de travail.

Pour cet ancien directeur technique du château Palmer, il y a un beau challenge à relever à Kirwan. Sollicité par les propriétaires, il en a pris la gestion en 2007. Objectif : faire un vin Kirwan. « Notre vin doit être à l’image de son terroir, complexe, fait de parcelles de graves qui donnent de la finesse, de l’élégance, et de parcelles argileuses, sources de puissance. Nous devons arriver à marier ces différences pour obtenir un authentique Kirwan et non pas un de ces millésimes modernes au goût uniforme pour plaire au plus grand nombre. » L’essentiel, c’est la terre. Philippe Delfaut ne l’oublie jamais : « Le métier que j’ai choisi est magnifique parce qu’on crée chaque année. Et même si le vin devient parfois un produit de luxe, cela reste de l’agriculture. »

www.chateau-kirwan.com

Sadrine Mattéi. Photo Marion Lefebvre.