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James Bond boira du Bollinger, of course !

Auteur

Joëlle
W. Boisson

Date

14.10.2015

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James Bond revient sur les écrans le 11 novembre. Dans ce 24ème opus baptisé « Spectre », l’agent secret britannique boira du Bollinger 2002.

La première mondiale est prévue le 26 octobre au Royal Albert Hall de Londres, et le film débarque quelques semaines plus tard dans les salles obscures, le 11 novembre en ce qui concerne la France. Pour les équipes commerciales et marketing de Bollinger, c’est la pleine effervescence, car l’agent 007 s’attaque à deux missions. La première, pourfendre une terrible organisation mondiale baptisée « Spectre ». La deuxième, témoigner une fois de plus de son bon goût, entre autres en dégustant le top du top des champagnes Bollinger – à l’heure actuelle du RD 2002.

Étonnante relation qui lie depuis les années 70 la marque de champagne et le célèbre agent britannique. « Albert Boccoli [NDLR : la famille qui possède les droits de production] a visité la maison en 1978 et ce fut le début d’une amitié entre nos deux familles, souligne Etienne Bizot, gestionnaire du holding familial Société Jacques Bollinger. James Bond est devenu un amateur fidèle de Bollinger – c’était d’ailleurs le champagne choisi par l’écrivain Ian Fleming ». Bollinger apparaît en effet pour la première fois en 1956 dans le roman « Les diamants sont éternels » et au cinéma en 1973 dans « Vivre et laisser mourir ».

A une exception près, il arrose depuis tous les films de l’agent secret. Ce « gentlemen’s agreement » est d’autant plus admirable qu’il se fait sans contrepartie financière. « En revanche, nous assurons la promotion sur tous nos distributeurs et à partir de novembre, James Bond sera présent via Bollinger sur les vitrines d’un nombre très conséquent de cavistes et boutiques », reprend Etienne Bizot.

Pour la sortie de « Spectre », Bollinger a édité une cuvée limitée, précisément le millésime 2009 qui est exclusivement réservé à James Bond. Il ne sera donc pas commercialisé sous un autre packaging que ce flacon et son coffret isotherme, habillés de noir mat, et reprenant le célèbre matricule 007 (170 €, voir photo ci-dessous). Pour les amateurs d’exceptionnel, Bollinger a également sorti de la vinothèque le célèbre millésime 1988. Cette série limitée de 300 magnums de RD 1988 sera commercialisée dans un exceptionnel et imposant rafraîchissoir dessiné par les Cristalleries Saint-Louis, là aussi aux initiales 007. Prix conseillé : 6 007 € (voir photo d’ouverture).

« Terre de Vins » aime :

Bollinger 2009 : robe pâle, nez très salin, coquille d’huître, reine claude. Bouche très percutante, à la fois crémeuse et très minérale, « salivance » umami. Remarquable sur des accords terre-mer : palourdes aux cèpes ; biscuit de foie blond et anguille fumée, fondue de poireaux.

Bollinger RD 1998 en magnum : un champagne mémorable de jeunesse et une multitude d’arômes se dévoilant au fur et à mesure par touches successives : cire, citron confit, vanille Bourbon, massepain, curry. La bouche offre une très belle fraîcheur, de beaux arômes de graphite et de craie, de fins amers de type « peau de pamplemousse » qui contribuent à la tonicité. Finale thé noir.