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La consommation de vin reprend des couleurs

Auteur

La
rédaction

Date

02.04.2013

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L’organisation Internationale de la Vigne et du vin (OIV) a livré ses conclusions sur l’état de la viticulture mondiale. Il en ressort notamment que la France et les États-Unis restent les deux plus gros marchés de consommation de la planète.

Bonne nouvelle pour les producteurs, la consommation de vin est orientée à la hausse, et ce, après un sérieux coup de mou à la suite de la crise de 2008. Les consommateurs non européens donnent le ton, alors que le Vieux Continent se stabilise à peine. France (30 millions d’hectolitres) et États-Unis (29 millions d’hectolitres) sont les deux plus gros marchés de consommation de la planète. La Chine continue de progresser (18 millions d’hectolitres), tandis que l’Italie et l’Espagne poursuivent leur recul.

Au chapitre production, 2012 est à un niveau historiquement faible. En Europe, notamment en France et en Espagne, les récoltes ont été faibles, ce qui d’ailleurs raffermit les prix, en particulier sur les transactions en vrac. Le marché mondial est donc plutôt équilibré, ce qui n’était plus arrivé depuis des années (où la production dépassait la consommation). À noter que la Chine, pays vers lequel tout le monde a les yeux tournés, compte officiellement 570 000 hectares de vignes (soit une surface qui équivaut à cinq fois celle du vignoble bordelais).

Italie, en tête des exportateurs

Près de 40 % du vin produit sur la planète fait l’objet d’échanges transfrontaliers. Ce qui en fait un marché très dynamique, bien que 2012 marque le pas par rapport à 2011. L’Italie arrive en tête des vignobles exportateurs (21, 5 millions d’hectolitres), devant l’Espagne (19, 1 millions). Loin derrière, avec 15 millions d’hectolitres vendus hors de ses frontières, la France complète le podium.

C.C.