Accueil Olivier Dauga, du rugby au vin : « tous les détails comptent pour viser le haut niveau »

Olivier Dauga, du rugby au vin : « tous les détails comptent pour viser le haut niveau »

OLIVIER DAUGA (119)

Auteur

Jean-Charles
Chapuzet

Date

03.09.2015

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En complément du sujet « rugby et vin » publié dans Terre de Vins n°37 et en préambule de la Coupe du Monde de Rugby (du 18/09 au 31/10), rencontre avec le consultant Olivier Dauga, passé des terrains aux cuviers.

Le 21 mai 1964, Olivier Dauga décrochait à Libourne son premier titre : le plus beau nouveau-né de la clinique avec un poids de 4, 2 kilos et une taille de 57 centimètres. Beau bébé, comme on dit dans le jargon rugbystique. Il va le rester pour très tôt toucher du ballon ovale avec un tout petit numéro dans le dos. « Je rêvais de jouer demi de mêlée mais on ne m’a pas placé là », sourit l’intéressé. Il fera l’apogée de sa carrière à Cognac en groupe A tout en étant retenu en équipe de France militaire en 1986 aux côtés de Carminati, Roumat ou Mesnel. Il a déjà à cette époque le vin dans les tripes. Les parents étaient agriculteurs et avaient des vignes. Il en fait son métier et entre au Château Sociando-Mallet en 1987. « Je resterai toujours marqué par le visionnaire Jean Gautreau », dit-il. Il passe ensuite à la Tour Carnet, Rollan de By avant de se mettre à son compte en 2000 en tant que consultant. « C’est aussi à ce moment qu’il m’a fallu comprendre les consommateurs et c’est en Australie que j’ai appris ça, là-bas les vignerons écoutent les gens qui boivent le vin », souligne Olivier. Reconnaissable à son mètre 92, à son quintal passé et à ses chemises hawaïennes, Olivier Dauga conserve ses valeurs ovales pour les appliquer au monde parfois très carré du vin : « Le vin, c’est aussi une équipe, on ne peut rien faire tout seul. A la vigne, il y a l’adversité de la nature, au rugby, celle de l’homme, dans les deux cas, il faut s’adapter et être solidaire. Dans les deux univers, tous les détails comptent pour viser le haut niveau ». Le sérieux et la bonhomie de Dauga le mènent aussi en dehors du bordelais, du Roussillon à l’Ukraine. Comme dans le rugby, Olivier prend du plaisir avant tout. A ce propos, concernant la Coupe du Monde, il voit les Blacks une nouvelle fois champions. Rugby champagne !

Découvrez l’intégralité de notre sujet « Rugby et vin » dans notre numéro 37, actuellement dans les kiosques.