Accueil « Toujours du Dom Pérignon dans 20 ans, peut-être plus d’iPhone »

« Toujours du Dom Pérignon dans 20 ans, peut-être plus d’iPhone »

Auteur

La
rédaction

Date

07.05.2014

Partager

Le patron de LVMH Bernard Arnault s’est déclaré très confiant mardi sur l’avenir des produits de luxe, assurant que l’on boirait encore du champagne Dom Pérignon « dans 20 ans » alors qu’il n’est pas certain que l’iPhone existera encore.

« Je compare souvent notre industrie à celle d’autres industries en croissance rapide et j’ai beaucoup d’admiration pour Apple, ayant un iPhone moi-même », a expliqué M. Arnault sur la chaîne américaine d’informations économique CNBC.

« Mais pouvez-vous dire que dans 20 ans, les gens utiliseront encore un iPhone ? Peut-être pas (…) Je peux vous garantir en revanche que dans 20 ans, ils boiront toujours du Dom Pérignon ! », a-t-il lancé.

Dans un anglais teinté d’un fort accent français, M. Arnault a expliqué que la clientèle venait dans les caves de champagne ou visitait « la fantastique Maison Louis Vuitton sur les Champs-Elysées » parce qu’elle voulait « être en contact avec l’histoire de la marque ».

« Il y a un lien entre l’histoire de la marque et son avenir. C’est la raison de notre succès », a ajouté le patron du groupe propriétaire de Louis Vuitton, Céline, Givenchy ou encore Guerlain.

Il a assuré que cet attachement à l’histoire des marques était « de plus en plus ressenti dans les pays émergents où la population est de plus en plus éduquée ».

M. Arnault s’est en particulier montré optimiste sur l’appétit du marché chinois pour les produits de luxe.

Interrogé sur le ralentissement économique dans ce pays, il a rappelé qu’avec une croissance autour de 7%, la Chine demeurait « un pays en expansion rapide ».

« La Chine a des hauts et des bas (…) mais elle continue de croître rapidement. Le pouvoir d’achat de la population a augmenté fortement et je pense que cela va continuer pendant plusieurs années », a-t-il assuré, ajoutant que la clientèle chinoise était de plus en plus sensible à la qualité des produits et aux produits européens. « J’ai confiance dans l’avenir de la Chine », a conclu M. Arnault.