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« Mon Québec », par Jacques Orhon

Auteur

La
rédaction

Date

04.09.2012

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Près de trente ans après ses débuts, le vignoble québécois propose une vraie diversité de vins, même si la nature ne fait pas de cadeaux aux vignerons de la Belle Province. Dans la « World Escapade » du dernier numéro de « Terre de vins » (n°19), le globe-trotteur Jacques Orhon propose une découverte inattendue du Québec, à la veille de « Bordeaux fête le vin à Québec », du 6 au 9 septembre).

Il a fallu bien du courage aux premiers vignerons pour se lancer dans l’aventure ! Cultiver la vigne dans ce pays qui, comme le chante Gilles Vigneault, n’est pas un pays, mais L’HIVER, c’est aussi cultiver une relation singulière avec les éléments naturels. Un pari presque impossible ?
Que nenni, nous apprend Jacques Orhon, qui raconte avec talent « Son Québec » des vignobles. Avant d’en découvrir le récit dans votre magazine de septembre-octobre, voici quelques spots à ne surtout pas rater ! En voici en primeur un petit avant-goût. Extrait de carnet de voyage…

Le Québec de Jacques Orhon en 14 maisons

La superficie totale du vignoble oscille entre 400 et 500 hectares ; le plus vaste domaine en couvre environ 20 et les plus petits… 1, 4 ha. Autant dire une goutte de vin dans un contexte commercial mondial : La SAQ, Société des alcools du Québec, est un monopole d’Etat et assure la distribution de près de 10 000 vins différents venus des quatre coins de la planète. Mais tous les domaines québécois proposent dégustation et vente à la propriété… voici ceux qu’il ne faut pas manquer.

Dans les Cantons de l’Est

CHAPELLE SAINTE-AGNÈS (Glen Sutton-Sutton)
Ne serait-ce que pour la beauté des lieux !
www.vindeglace.com

CLOS SARAGNAT (Frelighsburg)
Pour écouter son proprio, Christian Barthomeuf, qui n’a pas la langue dans sa poche.
www.saragnat.com

DOMAINE DES CÔTES D’ARDOISE (Dunham)
Le plus ancien vignoble commercial encore en exploitation au Québec.
www.cotesdardoise.com

DOMAINE DU RIDGE (Saint-Armand)
Une belle propriété dans une jolie région, tout près de la frontière américaine.
www.domaineduridge.com

DOMAINE LES BROME (ville de Lac-Brome)
Pour son vin blanc de Saint-Pépin, notamment. www.domainelesbrome.com

LA BAUGE (Brigham)
Politique de prix raisonnable, et mini-safari photos au cours duquel vous rencontrerez lamas, émeus, yaks, daims, cerfs sika et des ragots par-ci par-là…
www.labauge.com

LE CEP D’ARGENT (Magog)
Champenois d’origine, les frères Scieur ont gardé intacte leur passion du vin. www.cepdargent.com

LES PERVENCHES (Farnham)
Excellente qualité de vins pour un domaine qui fait l’unanimité.
www.lespervenches.com

L’ORPAILLEUR (Dunham)
L’incontournable et chef de file du vignoble québécois !
http://orpailleur.ca/

En Montérégie

DOMAINE ST-JACQUES (St-Jacques Le Mineur)
Un domaine qui a le vent en poupe, et des rouges prometteurs.
www.domainest-jacques.com

MARATHONIEN (Havelock)
Pour leur vendange tardive, qui fait de l’ombre… au vin de glace !
www.marathonien.qc.ca

Dans les Basses-Laurentides

DOMAINE RIVIÈRE DU CHÊNE (Saint-Eustache)
Pour son accueil et sa diversité de produits.
www.vignobleriviereduchene.ca

Dans la région de Québec – Île d’Orléans

ISLE DE BACCHUS (St-Pierre)
On élabore ici un vin de glace, qui porte le joli nom de Jardin de Givre, inspiré d’un des grands poèmes d’Émile Nelligan.
www.isledebacchus.com

SAINTE-PÉTRONILLE (Ste-Pétronille)
Pour son potentiel qualitatif.
www.vignoblesp.com

Que rapporter du Québec ?

En plus des vendanges tardives et des vins de glace, on pourra aussi jeter son dévolu sur les savoureux cidres de glace. Tous ces produits sont faciles à transporter puisqu’ils ont l’avantage d’être embouteillés dans des flacons de 375 ml ou de 200 ml.

Bon à savoir

Habitués que nous sommes à demander aux producteurs de la planète la grandeur de leurs propriétés, on se fait habituellement donner un chiffre en hectares, mesure de surface communément employée dans le monde du vin. Les Québécois, soucieux d’afficher leur différence, nous répondent en nombre de pieds de vigne plantés. Ce qui a le double avantage de nous renseigner sur la densité de plantation (très basse par ailleurs) quand on réussit à connaître la surface réelle, et d’afficher un chiffre élevé malgré la taille modeste du vignoble.