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Le champagne rosé célèbre le printemps chez Nicolas Feuillatte

(Photo JM Brouard)

Auteur

Jean-Michel
Brouard

Date

26.03.2019

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La célèbre coopérative champenoise vient de sortir, à l’occasion du printemps, une série limitée de sa réserve exclusive rosé.

Vous l’avez certainement noté, mais les bouteilles de champagne Nicolas Feuillatte ont progressivement été récemment modernisées. Elles arborent désormais un look très contemporain et chic. La cuvée « réserve exclusive rosé » ne déroge pas à la règle. Pourtant, il est fort probable que vous découvriez une bouteille atypique chez votre caviste dans les prochains jours. La raison est toute simple : pour fêter dignement le printemps, la marque a décidé de rhabiller sa bouteille avec des fleurs de cerisiers, symbole ô combien poétique de l’arrivée de la nouvelle saison. Les boutons de rosés, nécessairement, se détachent sur fond d’azur, rendant la bouteille plus attractive que jamais. A habillage spécial, nom spécial. Il s’agit donc de l’édition limitée « Premier Rosé de Printemps » issue d’un assemblage de 45% de pinot noir, 45% de meunier et 10% de chardonnay.

Une ode au rose

Cette série particulière (32€) est d’une belle robe saumonée et suggère de jolis fruits rouges patinés. De fines notes d’évolution viennent complexifier l’ensemble qui s’avère dense mais sans lourdeur, suave et frais. Un parfait compagnon pour l’apéritif et qui fera un bon trait d’union avec le début du repas. Et si le rose vous sied, pourquoi ne pas continuer la dégustation avec d’autres cuvées rosées maison ? La cuvée spéciale rosé (45% de pinot noir, 30% de chardonnay et 25% de meunier – 35€) permet de changer de registre et d’aborder un champagne plus en tension aux notes florales plus appuyées. La tonalité est ici plus fraîche, la structure plus délicate. De quoi s’acoquiner avec des plats élégants. Et pour jouer les trouble-fêtes ? La cuvée Palmes d’or rosé (110€). Atypique et surprenant, ce champagne « blanc de noirs » l’est. Nez et attaque de bouche évoquent immanquablement les cerises à l’eau de vie. La matière est très longue en bouche, dense et tannique. Un vin puissant qui devra accompagner un plat à sa hauteur, au risque sinon de lui voler totalement la vedette

Post scriptum : à noter que le Hanami – qui signifie « regarder les fleurs » en japonais et rend hommage à cette période des cerisiers en fleurs – a aussi inspiré le champagne Pommery, qui propose en édition limitée son Brut Royal Rosé (45 €) dans un étui délicat et fleuri. (JWB)