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Bourgogne : adieu à Jean-Luc Aegerter

Jean-Luc Aegerter (à droite) et son fils Paul, qui l'a rejoint en 2001.

Auteur

Laurent
Gotti

Date

19.12.2017

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Installé depuis 1988 à Nuits-Saint-Georges, après avoir été aux commandes des champagnes Louis Rœderer, Jean-Luc Aegerter s’était fait un nom en Bourgogne.

Jean-Luc Aegerter aura lutté contre la maladie jusqu’à ce 17 décembre. Il restera comme un exemple d’acclimatation réussi en Bourgogne. À la fin des années 1980 et après avoir exercé en Champagne, Jean-Luc Aegerter décide de s’installer à Nuits-Saint-Georges. Il devient à la fois vinificateur et négociant en lançant une maison sous son propre nom. Il se fait aussi connaitre en ouvrant deux boutiques, une à Nuits-Saint-Georges et l’autre à Beaune, qui comptent des milliers de références de vins de Bourgogne et d’autres régions*. Il propose notamment des millésimes anciens et exceptionnels.

En 1994, il achète son premier hectare de vigne. Des achats qui vont se poursuivre jusqu’à ces derniers mois puisque la gamme compte aujourd’hui sept références dont les appellations villages Nuits-Saint-Georges, Savigny-lès-Beaune, Chorey-lès-Beaune, deux références en Bourgogne Hautes-Côte de Nuits, etc.
Avec son fils Paul, qui l’a rejoint en 2001, il aura su rajeunir et rafraichir le marketing qui entoure les vins de Bourgogne. Ils ont notamment créé des gammes thématiques : « Les Exceptionnels », « Les Chromatiques », etc.

Aujourd’hui la maison vinifie l’équivalent de 50 hectares vinifiés pour une production de 600.000 bouteilles.

*Parmi ces domaines prestigieux de Bourgogne on citera la Romanée-Conti, Leflaive, Comtes Lafon, Leroy, Faiveley, Hospices de Beaune mais aussi des champagnes (Cristal, Dom Pérignon, Salon, Krug) et des Bordeaux (Pétrus, Cheval Blanc, Mouton Rothschild, Yquem).