Accueil Vin et rugby : quel vin boire avec… un Irlandais ?

Vin et rugby : quel vin boire avec… un Irlandais ?

Jonathan Sexton, l'enfant terrible du XV au Trèfle.

Auteur

Anne
Serres

Date

10.10.2015

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Dernier match de poule pour la France ce dimanche 11 octobre à Cardiff, contre l’Irlande. Le match est attendu. Les Verts ont pulvérisé leurs adversaires en route vers les quarts tandis que les performances des Bleus ont laissé plus d’un supporter sceptique (scepticisme exagéré selon la rédactrice de cet article au vu des très belles phases de jeu dans tous les matches de l’équipe de France… non mais !).

La France peut gagner. Surtout sachant le talent de nos Bleus pour se mobiliser devant les affiches difficiles. Pour ce match en particulier il faudra choisir son camp : pub ou canapé, c’est-à-dire Guinness ou vin ? Nous vous encourageons évidemment à voter vin. Et pas n’importe lequel. Car nous voudrons des vins de soutien, des vins de contact, des vins de partage.

Sexton : mauvais garçon à suivre avec un verre de Pic Saint-Loup

Il en faudra face à un ouvreur comme Jonathan Sexton, au tempérament chaud-bouillant, prompt à sortir de ses gonds (et propice à la faute ?). Il sourd Outre-Manche une vive polémique après que Sexton ait été comparé à Zlatan Ibrahimovic pour son ego surdimensionné et la brutalité de ses gestes et mots, vis-à-vis de ses adversaires autant que de ses co-équipiers… Il est le seul joueur de l’équipe d’Irlande à évoluer en France, ses co-équipiers du Racing Metro lui ont taillé un joli costume bien chaud pour l’hiver sur ses manières de diva. Sur le terrain, dimanche, il se trouvera face à son capitaine du Racing, Dimitri Szarzewski… Est-ce de nature à le calmer ou à le galvaniser ? Pour s’en assurer, on surveillera le gaillard.

Et dans cette surveillance attentive, on gardera en main un verre d’un vin qui allie fort caractère d’épices d’un côté, et de l’autre, fraîcheur et profondeur (…lui ! Car on n’est pas obligé d’être une brute épaisse à tous les étages, n’est-ce pas ?) On pense à la cuvée 1903 de la Salade-Saint-Henri sur le Pic Saint-Loup, si croquante et fine que le premier verre appelle le deuxième sans qu’on s’en aperçoive. Ou aux Musardises des Grandes Costes, composées à 60% de Cinsault, une cuvée juteuse et longue en bouche. On choisira un millésime 2013 ou 2014, en attendant le 2015 qui s’annonce superbe en Pic Saint-Loup !

Allo Maman Bobo ?

D’un naturel poète et nostalgique, l’Irlandais est capable, sur le terrain, de se montrer rugueux et âpre au combat. On sait que le match de dimanche ne se déroulera pas dans la facilité. Mais nous avons aussi des amis au sein de l’équipe d’Irlande et notamment Simon Zebo, né à Cork d’une mère française et d’un père irlandais. Il déclarait récemment au micro de France Info être très impressionné par les qualités physiques des joueurs français, au point de craindre leur résistance à l’issue des 80 minutes de jeu. Espérons donc que nos Bleus sauront jouer de leur avantage physique et de la crainte légitime qu’ils inspirent à leurs adversaires…

Les pronostics les donnent battus. Tant mieux ! On peut s’en agacer mais ça ne rate jamais : l’équipe de France se plaît à relever les défis qui semblent impossibles et ne se donne jamais autant à fond que quand on ne l’attend plus… En tous cas personne, ni sur le terrain ni parmi le staff ne semble sous-estimer l’enjeu de ces « quarts de finale avant l’heure » !

Physiquement et tactiquement, une victoire n’a rien d’impossible. A dimanche !