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La Belle Collection : Colette, Blanche, Lucien et les autres

Auteur

Frédérique
Hermine

Date

05.02.2017

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Erwann de Barry avait donné naissance à Colette ; Renaud, son père, a agrandi la famille à Blanche, Lucien et Jacques.

Erwann de Barry, le fils du château de Saint-Martin avait lancé, il y a deux ans, avec un ami professionnel du vin et un autre graphiste, une nouvelle gamme de vins d’appellation de l’arc méditerranéen baptisée La Belle Collection. Des produits faciles à boire, évoquant le profil des vins par des personnages vintage des années 30 sur des packagings jeunes et frais. Il s’agissait d’abord de développer le négoce familial avec la même philosophie que pour la propriété : « faire du négoce de qualité à travers des partenariats à long terme avec les vignerons », explique Adeline de Barry, propriétaire du domaine situé à Taradeau (Var).

Charité bien ordonnée… Erwann avait lancé la collection Méditerranéenne avec un côtes-de-Provence nommé Colette, à l’image d’une résistante provençale qui rappelle Léa Delmas, l’héroïne du roman de Régine Deforges La Bicyclette Bleue (plus de 80 000 cols de Colette en deux ans). La famille a accueilli ensuite Blanche, l’élégance décontractée, en Cassis, puis Jacques l’aviateur du Languedoc et Lucien en solex en Côtes-du-Rhône.

Sur l’arc méditerranéen

C’est désormais Renaud, le père, qui a repris l’activité, l’ancien PDG des caves à vin Climadiff souhaitant se rapprocher de la Provence alors qu’Erwann avait monté entre-temps la société Twil, une start-up de distribution de vin en direct avec les producteurs via une reconnaissance d’étiquettes. « Nous avons choisi de travailler avec un producteur par vin. Nous définissons avec lui les cépages, les assemblages, la vinification… Pour Colette, assemblage et vinification sont réalisés au château de Saint-Martin ; pour les trois autres, ils sont toujours élaborés chez le vigneron, l’élevage se faisant au château » précise Renaud de Barry. L’idée était de proposer au moins quatre références dans les trois couleurs ; deux autres sont prévues cette année – « on pourrait choisir des appellations italienne et espagnole pour rester dans l’axe méditerranéen ». Une nouvelle collection IGP est également en réflexion dans la même optique partenariale sans doute en IGP Méditerranée, Pays d’Oc…