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Les Étrennes du vin #5 – Des bulles, encore des bulles

Auteur

Yves
Tesson

Date

01.01.2021

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Noël est derrière nous mais ce n’est pas une raison pour arrêter les cadeaux. Il y en a tant de beaux et bons à offrir. Pour prolonger la magie des fêtes, Terre de Vins vous propose toute la semaine ses étrennes du vin : 5 idées pour faire plaisir (ou se faire plaisir).

La Caisse bois découverte, lumière sur les champagnes Henriot
Si vous êtes un amoureux du chardonnay, Henriot fait partie des champagnes incontournables, avec une approche très centrée sur la viticulture, la recherche de la maturité parfaite du raisin et du juste moment pour le vendanger. La nouvelle chef de cave, Alice Tétienne, a d’ailleurs cette originalité peu commune en Champagne de diriger également le vignoble. Pour partir à la découverte de cette maison fondée par Apolline Henriot en 1808 et toujours dirigée par ses descendants, la caisse Découverte en bois vous propose quatre cuvées qui sont autant d’interprétations du style « lumineux » de la maison.

Il y a tout d’abord le Blanc de Blancs, où domine les Premiers et Grands Crus de la Côte des Blancs, un champagne parfait pour l’apéritif, dont le dosage léger à 8 grammes n’a rien altéré de la fraîcheur et de la minéralité. Au nez, on appréciera les arômes floraux comme le tilleul. En bouche, le citron s’allie à des notes gourmandes de brioche, de pâte de coing et de miel d’acacia.

Dans un tout autre registre, le Brut rosé fait au contraire la part belle au pinot noir de la Montagne de Reims (50%), le reste étant constitué de 40 % de chardonnay et 10 % de meunier. Tout en conservant la minéralité des chardonnays, le champagne s’exprime ici davantage sur des arômes de fruits rouges (framboises, fraises, griottes) même si les agrumes ne sont pas aux abonnés absents. Pour ce BSA, une partie des vins de réserve est issue de la réserve perpétuelle de la Maison.

Le Brut millésimé 2008, troisième opus, nous raconte l’histoire d’un beau miracle champenois. L’année avait suscité quelques inquiétudes, avec un printemps très pluvieux. Cependant la fin de l’été, plus ensoleillée, avait rebattu les cartes et procuré une vendange de belle qualité, dotée d’une acidité permettant d’espérer un très grand vin de garde. Au sujet de cet assemblage pinot noir/chardonnay, Laurent Fresnet, chef de cave à l’époque, confiait : « Cette cuvée possède la vivacité d’un premier printemps. Elle est à la fois riche dans sa structure mais aussi minérale et aérienne, dans le pur style Henriot. Élégante, elle offre une franche explosion de fruits et de fleurs blanches avec un côté frais et soyeux. Elle a définitivement un véritable potentiel d’évolution. »

Enfin, il y a le millésime 2012 (ici en rosé), lancé en 2020 par la plupart des grandes Maisons. C’est une année qui se place peut-être encore un cran au-dessus de 2008, laquelle conservait une certaine austérité. La vendange 2012 s’est en effet caractérisée par un équilibre parfait entre maturité aromatique et acidité. Sur ce rosé d’assemblage, on remarquera la très faible proportion de vins rouges (moins de 10 %). Un choix assumé : la question de la couleur dans l’élaboration passe au second plan, la priorité va chez Henriot à « l’équilibre de la construction organoleptique ». En revanche, pour garantir toute l’expression fruitée attendue d’un champagne rosé, on a sélectionné des pinots noirs d’une très belle maturité.

Prix public conseillé : 265 €
Disponible sur la boutique en ligne :  www.boutique.champagne-henriot.com

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