« Max le sommelier », analyse d’un succès

« Max le sommelier », borne interactive de conseil dans l’achat d’un vin, développée par une entreprise girondine, équipe aujourd’hui 35 grandes surfaces et, devant son succès, devrait fin 2012 se retrouver dans une centaine d’hypermarchés, ont annoncé ses promoteurs.

« Max répond à un vrai besoin », déclare le co-fondateur de l’entreprise Vinoreco, Yann Mondon, qui associé à Stéphane Hareng, a voulu « quelque-chose de basique, d’efficace, pour que les clients pressés de faire les courses ne perdent pas de temps ».

Devant l’absence de conseil dans les hypermarchés qui peuvent proposer jusqu’à 800 bouteilles, l’idée d’une borne interactive proposant l’accord entre un plat et un vin est née en 2009 pour répondre à « des codes du vin compliqués pour les néophytes ».

« La première motivation d’achat étant », selon M. Mondon, « l’accord met et vin pour une consommation dans les jours qui suivent », quelque 200 recettes sont répertoriées dans la mémoire de Max. Grâce à une interface tactile, le consommateur définit au choix un certain nombre de caractéristiques (budget, région de provenance, couleur, vin biologique) afin de trouver en rayon le vin qu’il peut mettre en accord avec le type de plat qu’il souhaite déguster.

La première borne a été installée en 2010 dans un hypermarché de Lyon, et, selon M. Mondon, une centaine devraient être installées dans les différentes enseignes partenaires qui prennent Max à la location ou à l’achat. « C’est le début de l’histoire », estime M. Mondon, en soulignant le marché potentiel: 1500 hypermarchés et 8000 grandes surfaces sur le territoire.

Start-up installée à Pessac (Gironde), Vinoreco a bénéficié à son lancement en 2009 de levées de fonds et de subventions pour générer en 2011 un chiffre d’affaires de 90 000 euros et une perspective de 500 000 euros en 2012. Fabriqué et assemblé en France, « Max le sommelier » intéresse selon M. Mondon l’ensemble des grandes enseignes françaises ainsi qu’en Belgique ou en Pologne.