Samedi 5 Octobre 2024
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14.11.2012
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Quelques jours après l’annonce du départ de Sylvie Cazes, le groupe Roederer révèle l’identité du nouveau directeur général de ses propriétés bordelaises, parmi lesquelles le Second Grand Cru Classé Pichon-Longueville Comtesse de Lalande. Il s’agit de Nicolas Glumineau.
La semaine dernière, nous apprenions que Sylvie Cazes allait quitter ses fonctions à la tête des propriétés bordelaises du groupe Roederer. Ces dernières incluent les châteaux de Pez et Haut Beauséjour (AOC Saint-Estèphe), le Château Bernadotte (AOC Haut-Médoc), et surtout le Château Pichon-Longueville Comtesse de Lalande (AOC Pauillac), Second Grand Cru Classé 1855.
Il n’aura fallu attendre que quelques jours pour connaître l’identité du nouveau directeur général de ces prestigieux domaines bordelais. Il s’agit de Nicolas Glumineau, qui quitte son poste de directeur du Château Montrose (Second Grand Cru Classé, Saint-Estèphe), qu’il a occupé durant presque six ans. A 38 ans, ce technicien au parcours brillant – il a fait ses classes aux châteaux Haut-Brion et Margaux – s’attaque à ce nouveau défi avec beaucoup d’enthousiasme : « je prends mes fonctions le 19 novembre. Tout est allé très vite, nous avons échangé avec Frédéric Rouzaud, directeur général du groupe Roederer, et nous nous sommes rapidement compris. Il me tarde déjà d’y être. J’aborde cette nouvelle aventure avec un mélange de trac, d’humilité, et surtout beaucoup de fierté ».
Au service d’un grand terroir
En passant de la « seule » direction de Montrose à celle de quatre châteaux médocains, Nicolas Glumineau mesure le changement d’envergure : « il est clair qu’il y a un volume de responsabilités plus large », concède-t-il, tout en soulignant qu’il n’est jamais facile de tourner une page comme celle de Montrose. « Je n’en suis que plus honoré de la confiance qui m’est accordée et de l’opportunité qui m’est offerte de succéder à Sylvie Cazes et à tant de grands noms de la viticulture bordelaise qui ont écrit l’histoire de ces propriétés. Il faut se montrer digne de cet héritage, avec le regard tourné vers l’avenir ».
Nicolas Glumineau arrive donc à la tête de « Pichon Comtesse », de Pez et des autres avec avant tout « l’ambition de sublimer de grands terroirs et de continuer à faire de grands vins. Il y a une tradition d’excellence, des équipes expérimentées qui sont déjà en place… le plus grand écueil pour moi serait d’arriver en voulant tout bouleverser. Quant à apporter une touche personnelle : on fait le vin comme on est soi-même, c’est un peu irrationnel. L’excellence se niche dans la quête des détails, et à cet égard j’ai eu la chance d’apprendre mon métier auprès de gens remarquables – je pense notamment à Jean-Bernard Delmas. J’ai surtout à cœur de me mettre au service de ces terroirs d’exception, comme celui de « Pichon Comtesse » : un terroir de très grands cabernets, qui a prouvé qu’il pouvait aussi produire de superbes merlots, un terroir pauillacais avec une influence Saint-Julien… C’est la configuration idéale pour trouver l’équilibre que l’on recherche dans tous les grands vins de Bordeaux, et tous les investissements techniques qui ont été consentis au domaine récemment vont nous permettre d’améliorer encore plus la qualité de nos vins ».
M.D.
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