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Beaujolais : un nouveau visage pour le château de Bellevue

Auteur

Pauline
Gonnet

Date

06.02.2018

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La boucle est bouclée. Après un premier stage de vinification au château en 2011 dans le cadre de son BPREA beaunois (brevet de responsable d’exploitation agricole), Tristan Larsen reprend les rênes du château de Bellevue, propriété de la maison Loron, pour chapeauter l’ensemble de ses activités : de la production à la commercialisation, en passant par la partie hôtellerie et œnotourisme.

Tristan prend la suite de Françoise Barbet, partie à la retraite, quelques années après son époux Xavier Barbet, PDG de la maison Loron, à qui Philippe Bardet a succédé.
Parmi les grandes orientations stratégiques définies par la maison Loron pour le château, figurent la volonté de développer fortement la partie œnotouristique, en renforçant notamment l’activité viticole du domaine.

Tristan Larsen souhaite faire des 15 hectares en appellation Morgon une aire de production de beaux vins de garde, avec un travail à la vigne selon les principes de l’agriculture biologique, et une vinification à la bourguignonne, afin « d’exprimer le terroir et de produire des vins sincères ».
L’envie de diversifier le marché est également très présente, avec le souhait de s’étendre aux cavistes et CHR français. Les vignes se divisent en deux parties inégales en terme de surface : un demi-hectare pour le Clos, et le reste sur le climat « Les Charmes », avec des vignes d’une quarantaine d’années, exposées est/sud-est (contre environ 70 ans pour les vignes du Clos).

Tristan n’est pas étranger aux méandres du commerce, puisqu’il a d’abord fait des études en école de commerce et un master à Sciences Po, et mené plusieurs vies professionnelles dans les secteurs des technologies de l’information, de l’audiovisuel et de la gestion portuaire.

Puis changement de cap au profit de son profond intérêt pour le vin, reprise d’un BPREA à Beaune, stage de vinification en Beaujolais, en Nouvelle-Zélande, à Pouilly-Fuissé au domaine Auvige, et retour au château pour gérer la production, et maintenant l’ensemble des activités.

Éclectique et motivé, il a également ouvert en 2014 son entreprise d’agent commercial et de formateur (WSET), « About fine wine », en parallèle de son métier de vinificateur. Au vu des responsabilités qui l’attendent au château, cette partie de sa carrière est close depuis trois mois.

Travailler le demi-hectare du clos du Château tout en bio, développer les marchés commerciaux, monter en puissance sur l’œnotourisme en mettant au maximum les deux atouts majeurs du château que sont le lieu et les vignes, produire des vins reflétant leur terroir et leur millésime : de belles ambitions pour un lieu et des vins à découvrir.