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[Exclusif] Sylvie Cazes achète Château Chauvin

Auteur

La
rédaction

Date

02.05.2014

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La co-propriétaire du château Lynch-Bages à Pauillac (Gironde) vient d’acquérir ce Grand Cru classé de Saint-Emilion. Premières impressions de la nouvelle propriétaire.

Déjà copropriétaire du château Lynch-Bages (5ème grand cru classé 1855, Pauillac), présidente de l’association de préfiguration de la Cité des civilisations du vin de Bordeaux, Sylvie Cazes se tourne – ce qui ne manquera pas de créer la surprise – désormais vers la rive droite. Elle vient d’acquérir le château Chauvin, Grand Cru classé de Saint-Emilion.

Pourquoi le château Chauvin ?
J’ai envie d’avancer. Je voulais une approche complémentaire de ma présence rive gauche où je suis toujours impliquée dans les vignobles familiaux. Le château Chauvin est une propriété de bonne taille (15 hectares), ni trop petite, ni trop grande. J’apprécie le travail qui a été fait sur ce vignoble. Il est bien tenu, les vins sont reconnus. Je veux continuer dans cette lignée, avec ce souci de précision et de qualité.

Ce vignoble, c’est une histoire de famille ?
La propriété de 15 hectares appartenait à deux sœurs, Béatrice et Marie-France Ondet. Elles ont pris la suite de leur père. Elles partent à la retraite. A terme, je voudrais travailler avec ma fille. Finalement, cette acquisition, c’est une histoire de femmes !

Quelles sont les implications de ce changement de propriétaire pour l’équipe travaillant au château Chauvin ?
L’équipe reste en place. Avec les sœurs Ondet, nous nous sommes immédiatement bien entendues. Elles ont facilité cette transition. Philippe Moureau, que je connais bien car il a travaillé avec moi au Château Pichon Longueville (Comtesse) et au château de Pez rejoindra l’équipe pour assurer la direction technique.

Quels sont vos projets pour la propriété ?
D’abord, je vais m’imprégner des lieux. Ensuite, les projets vont venir au fur et à mesure. Nous allons mener une vraie réflexion sur le vignoble, puis sur la commercialisation des vins. Il faudra sûrement travailler des marchés que les sœurs Ondet me confiaient avoir un peu laissé de côté, par exemple les Etats-Unis.

Propos recueillis par Laura Bernaulte