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Sébastien Chabal se lance dans la production de vin au Cellier des Chartreux

Auteur

Chantal
Sarrazin

Date

21.11.2017

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L’ancien joueur du XV de France lance « Les vins de Sébastien Chabal », une gamme de trois vins élaborés avec le Cellier des Chartreux à Pujaut (30). Il s’apprête également à devenir le 81ème coopérateur de la cave. Interview.

Vous lancez une gamme de trois vins en partenariat avec le Cellier des Chartreux, comment est née cette aventure ?
Elle est le fruit d’un heureux hasard ! J’ai rencontré Christophe Novara, le président du Cellier des Chartreux par le biais d’un ami commun, l’an passé. Nous avons très vite discuté vin. Il m’a fait visiter la cave et déguster quelques cuvées. De là est né le souhait de raconter une histoire commune.

Que vous évoque cette association avec une cave coopérative ?
Christophe est l’entraîneur d’une grande équipe ! J’ai été séduit par la cohésion, le travail et l’esprit d’équipe qui règne au sein de cette entreprise. Mais aussi par les valeurs de respect et d’entraide qui règnent entre les vignerons qui sont regroupés au sein de la cave.

Comment avez-vous élaboré les trois cuvées qui portent votre nom ?
Nous avons réalisé les assemblages et les dégustations de concert avec Christophe Novara et l’œnologue de la cave. Nous avons conçu trois vins. Un côtes-du-Rhône Saint-Gervais villages rouge que nous avons baptisé « L’Art et la Manière » ; un côtes-du-Rhône blanc intitulé « Je résiste à tout sauf à la tentation » et un rosé produit en vin de France qui se nomme « Une petite cuvée au poil ». En tout, nous avons produit 120 000 bouteilles.

Votre engagement va plus loin que ce lancement puisque vous allez devenir le 81ème coopérateur de la cave…
J’espère effectivement faire l’acquisition de quelques terres dans les côtes-du-Rhône dont les raisins seront apportés au Cellier des Chartreux. C’est un projet en cours. Il concerne six hectares dont trois sont actuellement plantés en vignes. Il s’agit d’une parcelle de grenaches et de syrahs située sur le plateau du Pujaut.

Qu’est ce qui a motivé cette acquisition ?
Elle n’était pas prévue au départ. Elle est le prolongement de notre rencontre avec Christophe Novara. Nous ne voulons pas faire un simple « coup » marketing. Nous avons la volonté de construire ensemble un projet sur la durée.

Vous êtes originaire de Valence, quels sont vos goûts en matière de vin ?
Étant de Valence, je connais bien les vins de la vallée du Rhône que j’apprécie au premier chef. J’aime aussi la Bourgogne. J’ai commencé à m’intéresser au vin à partir de l’âge de 30 ans à l’image de beaucoup de gens aujourd’hui. J’ai une préférence pour les vins rouges charpentés. Toutefois, je bois de plus en plus de blancs en ce moment. En définitive, un bon vin, c’est un vin qu’on aime tout simplement.