Accueil Tous en Terrasses… du Larzac ! à Montpellier ce week end !

Tous en Terrasses… du Larzac ! à Montpellier ce week end !

Auteur

Anne
Serres

Date

07.04.2022

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Il va faire beau ce week-end à Montpellier, si on se mettait en Terrasses… du Larzac ! Après deux ans d’interruption, les vignerons des Terrasses du Larzac reviennent faire goûter leurs vins chez les cavistes, bar à vins et restaurants de Montpellier ! Dès aujourd'hui et jusqu'au samedi 9 avril, nous y serons Tous en Terrasses… du Larzac !

Nous sommes très heureux de renouer avec l’événement, avec nos clients, grand public comme professionnels ! Depuis deux ans nous vivons dans nos montagnes, nous les aimons mais là, nous avons hâte de descendre en ville !”, explique, enthousiaste, Krystell Brot, vigneronne au Clos Rouge en charge de Tous en Terrasses… du Larzac au sein du syndicat de l’AOP Terrasses du Larzac.

Chez les cavistes et les artisans du goût en journée (de 11h à 14h & de 16h à 19h) et en soirée dans les bars à vins (18h à 22h) et restaurants (de 19h à 23h), ils viendront présenter leurs vins et expliquer leur terroir.

Retrouvez toutes les animations sur la carte interactive, cliquez ici.

Vaste et hétérogène, l’AOP Terrasses du Larzac est l’une des pépites des appellations du Languedoc, avec Aniane comme épicentre, au coeur de la révolution de qualité et d’image des vins du Languedoc depuis la fin du siècle dernier. Depuis sa reconnaissance en 2014, l’AOP Terrasses du Larzac confirme son dynamisme avec des précurseurs qui échangent volontiers avec de nombreux néo-vignerons attirés par la diversité géologique, de l’argilo-calcaire aux schistes en passant par les marno-calcaires, les galets roulés et les ruffes, ces sols rouges des bords du Salagou. Il a aussi la diversité des pentes et des expositions variables dans ce vignoble de piémonts, adossé au Causse du Larzac, qui tempère le climat méditerranéen et lui donne un air continental. 50 % de l’appellation était en bio en 2018 lors de la première édition de Tous en Terrasses… du Larzac. Cette proportion est aujourd’hui de 73 %.

Richesse des terroirs, variété et finesse des expressions dans les vins, force et générosité de caractère des vignerons, respect de l’environnement et paysages magnifiques qui s’impriment dans les rétines, l’AOP Terrasses du Larzac séduit un public d’amateurs passionnés “les Montpelliérains ont répondu présents dès les premières éditions de Tous en Terrasses… du Larzac ! en 2018 et 2019”, explique Krystel Brot, “Les cavistes, bars à vins et restaurants nous ont accueillis avec enthousiasme et le public aussi ! En 2020 et 2021, nous étions prêts à relever le défi face à la pandémie mais, les deux fois, il nous a fallu annuler à la dernière minute. Aujourd’hui, nous sommes tous très impatients de retrouver cet événement festif et joyeux qui fait l’unanimité auprès de nos vignerons comme de nos clients !

Les pépites de Sylvie Tonnaire, rédacteur en chef

Ces pépites sont à retrouver dans le magazine n°66 disponible sur notre kiosque digital.

Domaine de Montcalmès 2011 (AB) - De la bécasse ! (26 €)

Avec ce nez puissant de fruits noirs et de sous-bois, vraiment appétant, très séducteur, complexe, sur la confiture de fraise et le cuir, le vin s’offre immédiatement. Très belle matière, pleine, fraîche, soyeuse, un brin noyau, très fins amers sur une finale longue et tenue, le flacon – 60 % syrah, 20 % grenache (les deux sur éboulis calcaire) et mourvèdre (sur galets roulés) –, est exceptionnel. Créée en 1999, la propriété a très vite conquis les amateurs, pour sa régularité, sa classe, ses cuvées puissantes et élégantes. Dans la série dégustée, le 2007 était éblouissant. Sur ces deux vins, l’élevage de 24 mois était d’une maîtrise absolue, tout en finesse.

Mas des Brousses 2014 (18 €)

Sa particularité ? Mourvèdre dominant à 55 %, puis 30 % syrah et le solde en grenache. Issus de sols de galets roulés et d’éboulis calcaires, les cépages sont vinifiés séparément en levures indigènes. Douze mois en barriques de 400 litres prennent le relais d’une longue cuvaison de quatre semaines. Vient ce premier nez de cerise fraîche écrasée, puis en signe distinctif un équilibre, frais, plein et gourmand, une texture ample avec de la mâche, des tanins sveltes, la palette s’enrichit encore de pain grillé, brioche aux raisins… Un énorme potentiel, sur un millésime à la météo pourtant capricieuse, car le vin s’affirme sapide et ferme. Remarqué également un formidable 2002, dégusté en magnum.

Mas des Chimères - Nuit grave 2011 (AB) (13,20€)

Premier nez très élégant, à la fois floral et fruits noirs sauvages, on sort de l’univers vieux millésimes tant sa jeunesse perdure. Très déroulant sur la soie fraîche, savoureux par ses notes de mûre (le carignan est bien présent au delà des 8 % habituels), la palette méditerranéenne est riche, portée par un assemblage où se complètent syrah, grenache, mourvèdre et cinsault, lovés dans une matière veloutée mais fluide, des tanins de dentelle. Là encore, un équilibre juteux, outre le savoir-faire vigneron hors-pair, le terroir de basalte dessine une personnalité à part, mise en lumière par un élevage en cuve béton. On trouve à peu près tous les millésimes au caveau, une vraie embellie pour l’amateur.

Mas Cal Demoura - Les Combariolles 2014 (25 €)

Ce millésime voit l’arrivée des foudres à la cave, mais il faut dire tout de suite que la série était remarquable. Les vignes – syrah, mourvèdre, carignan, grenache et cinsault – ont plus de quarante ans. Après sélection parcellaire et tri, un égrappage partiel précède la vinification, également parcellaire, en contenants neutres, puis douze mois en demi-muids et foudres. L’assemblage final séjourne encore sept mois en cuves inox. Robe grenat très limpide, brillante, un nez profond mais affriolant (cerise, zan léger, framboise), beaucoup de gourmandise dès l’attaque, de la finesse, de la droiture, trame bien marquée, milieu de bouche frais, une expression méditerranéenne élégante. À l’aération, on retrouve une touche bruyère, havane, remarquée sur les millésimes antérieurs, l’ampleur se révèle au fil de la dégustation, une touche bigarade aussi, comme sur l’exceptionnel 2009.

Les Vignes oubliées 2007 (AB) (18,50€)

Doté d’un nez séducteur de fruits rouges cuits, mêlant cerise et figue, ce flacon gourmand se distingue par une grande finesse et des tanins de velours. La bouche fluide, d’une étonnante jeunesse, apporte épices, réglisse fraîche, cacao léger, une palette riche, faite de touches subtiles, tout en élégance. Un terroir particulier, de schistes et de grès, entre 300 et 400 mètres d’altitude, un élevage de 12 mois en demi-muids et fûts logés dans une grotte naturelle : tout concourt à une personnalité à part, révélée par le savoir-faire de Jean-Baptiste Granier.


A propos de l’AOP Terrasses du Larzac

(chiffres récolte 2020)

• 95 structures vinificatrices dont 5 caves coopératives• près de 21 000 hectolitres produits en 2020
• plus de 90 % des surfaces sous certification environnementale dont 73% certifiées en AB
• Une diversité géologique exceptionnelle
• Des vins équilibrés exprimant la fraîcheur du Larzac, la générosité du Languedoc et la créativité des vignerons
• Quatre cépages principaux : le grenache noir, le mourvèdre, la syrah et le carignan noir. Cinq cépages accessoires : le cinsault, la counoise, le lledoner pelut, la morrastel et le terret noir. Dans l’encépagement comme les assemblages, il faut mêler au moins deux cépages principaux, qui doivent compter pour, au minimum 75 %, en étant limités individuellement à 70 % (50 % pour le carignan). La syrah et/ou le mourvèdre doivent compter pour au moins 20 %. Les cépages accessoires sont limités à 10 % chacun, sauf le cinsault qui peut être présent jusqu’à 25 %.