Lundi 22 Septembre 2025
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22.09.2025
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Jusqu'au 5 octobre prochain, La Vignery dévoile un florilège de cuvées à l'occasion de sa Foire aux vins d'automne. Découvrez notre sélection de huit flacons.
En 1973, le baron Edmond de Rothschild a souhaité racheter cette propriété voisine du château Clarke, également dans le giron familial. Une grande restructuration du vignoble a permis de redonner ses lettres de noblesse à ce vin discret mais de qualité. Après dix années de vieillissement, le vin conserve une très belle énergie et affiche une profondeur aromatique séduisante. Cet assemblage de merlot (80 %) et cabernet sauvignon impose son bouquet de fruits noirs suaves (myrtille, cassis). La chair est dense, le milieu de bouche bien structuré par des tanins solides. Pour une côte de bœuf.
Cette maison de négoce familiale propose une large gamme de vins comme ce saint-romain de belle facture. Après un élevage de 15 mois en fûts de chêne, ce pinot noir révèle toute sa gourmandise fruitée. Les fruits rouges sont ici rayonnants (cerise, framboise). La trame tannique poudrée structure bien la bouche et lui donne un agréable relief autour duquel les fruits rouges se mêlent à des épices douces. Très gourmand, ce vin qui évoque les herbes aromatiques sur la finale est tout indiqué pour accompagner un plat de moyenne puissance, comme une belle côte de veau bien dorée.
Issu de vignes à 350 mètres d'altitude plein ouest, ce vin révèle une élégante robe rubis aussi éclatante que les fruits rouges (cerise) et noirs (cassis frais) qui s'expriment avec intensité. À l'attaque, l'onctuosité de matière guide le style. Ensemble typé, simple et accessible.
À ce prix-là, ce serait dommage de passer à côté de ce cabernet franc qui dévoile sans pudeur toute sa gourmandise de fruits noirs qui éveille les sens. Belle richesse en bouche portée par des tanins larges, mais talqués. Une onctueuse densité, teintée d'épices douces.
Cette cuvée a tout ce qu'on attend d'un tel vin. Un nez très délicat, suspendu autour de notes citronnées et quelques fleurs blanches. Une attaque ronde et une matière sphérique à l'acidité intégrée. Une harmonieuse simplicité qui s'étire en finale sur les fruits blancs.
Vigneron incontournable du Sud-Ouest pour lequel il a tant œuvré, Alain Brumont propose ici un assemblage très frais de petit courbu et de petit manseng. Le citron et la fleur d'oranger enveloppent une bouche séduisante, soyeuse et finement saline affirmant davantage sa fraîcheur acidulée en finale.
L'Alsace est définitivement l'autre grande terre du pinot noir, qui s'exprime ici dans sa version la plus joviale, cherchant plus la gourmandise de fruits rouges (cerise, framboise) derrière sa robe translucide que la complexité. Une caresse rafraîchissante à servir en apéritif.
Les bons rapports qualité-prix sont légion dans le Beaujolais, y compris dans les crus, comme en témoigne ce juliénas tout nimbé de fruits rouges mûrs (fraise compotée, framboise). La gourmandise du nez se prolonge en bouche où les tanins discrets sont parfaitement apprivoisés. Sur de la charcuterie.
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