[Primeurs 2024] Lafite Rothschild et Angelus accélèrent la campagne

La sortie attendue des deux "poids lourds" bordelais que sont les châteaux Lafite Rothschild et Angelus vient donner un coup d'accélérateur à la campagne primeurs. Parmi les autres mises en marché, de nombreuses références du Sauternais.

On savait que Lafite Rothschild voulait sortir son prix tôt dans cette campagne des primeurs 2024. Promesse tenue : le Premier Grand Cru Classé de Pauillac se dévoile au tarif de 403 € TTC. On n'est certes pas sur une baisse aussi spectaculaire que celle qui se murmurait sur la Place de Bordeaux, mais on se situe bien en-dessous des 570 € TTC du millésime 2023 et des 834 € TTC du millésime 2022 ! On signale par ailleurs que le second vin de la propriété, Carruades de Lafite, se positionne au prix de 168 € TTC. Toujours dans la galaxie Lafite, le château Duhart-Milon, 4ème Grand Cru Classé de Pauillac, sort au prix de 63,85 € TTC tandis que le Blanc de Duhart-Milon sort au prix de 70,55 € TTC.

Autre star, cette fois de la rive droite, le château Angelus annonce un prix de 252 € TTC pour son 2024 en primeurs (Carillon d'Angelus sort pour sa part à 75,60 € TTC). La baisse est significative pour le cru prestigieux de la famille De Boüard de Laforest à Saint-Émilion, puisque le 2023 était sorti à 363 € TTC et le 2022 à 492 € TTC.

Sauternes brille

Autres sorties importantes cette semaine avec celles du château Gruaud Larose, 2ème Grand Cru Classé de Saint-Julien à 59,90 € TTC et du château Prieuré-Lichine, 4ème Grand Cru Classé de Margaux à 29,40 € TTC.

On notera enfin une salve impressionnante de sauternes mis en marché ces derniers jours : Château Guiraud à 55,80 € TTC, Château Suduiraut à 55,45 € TTC, Château La Tour Blanche à 52,20 € TTC, Château Sigalas Rabaud à 48,70 € TTC, Château Doisy-Daëne à 41,52 € TTC, Château de Rayne-Vigneau à 47,65 € TTC, Château Doisy-Védrines à 34,45 € TTC, Château Bastor-Lamontagne à 28,68 € TTC. On relève une certaine stabilité de prix ou, au mieux, des baisses modérées pour les prix de ces liquoreux, ce qui s'explique d'abord par le bon niveau de qualité de ces vins en 2024 de façon générale, et par le fait que ce niveau de qualité n'a pu être atteint que par un haut degré d'exigence en matière de tri, parfois au prix de rendements extrêmement faibles.