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Marine Descombe prend la présidence de l’Anivin

©Anivin

Auteur

Pauline
Gonnet

Date

17.07.2025

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Marine Descombe, copropriétaire du Château de Pougelon, succède à Serge Tintané à la tête de l’interprofession de la marque "Vin de France".

Le 19 juin 2025, Marine a pris officiellement la présidence de l’Anivin, l'association chargée de la promotion de la catégorie "Vin de France". Ce même jour, elle clôturait la tournée d’anniversaire de son domaine qui fêtait ses 120 ans. Entre tradition et modernité, Marine aime faire le lien, et pour elle l’Anivin représente un véhicule idéal de modernisation du monde du vin. Et elle le connaît bien, puisqu’elle était déjà membre du conseil d’administration. 

Pourquoi cet engagement auprès de l’Anivin depuis plusieurs années maintenant ?

Parce que c’est un peu une marque de fabrique de l’entreprise familiale Descombe. « Vin De France » est une dénomination qui inspire les vignerons et wine designers, car elle leur permet de sortir des sentiers battus, mais aussi les consommateurs qui savent que l'univers vin de France est celui des vins affranchis, accessibles ou porteurs de nouveaux goûts. Après m’être naturellement investie au sein du conseil d’administration, c’était effectivement tout aussi naturel d’aller vers la présidence. J’aime vraiment cette dynamique, très innovante et très tournée vers les nouvelles générations, et donc vers l’avenir du vin, capable de satisfaire la demande et aussi la créativité des vignerons.

Quel est l’enjeu premier de l’Anivin, et comment peut-elle le relever ?

Le premier enjeu est le recrutement de nouveaux consommateurs, et ce de manière décomplexée. Une fois de plus, en vin de France, nous avons la possibilité d’innover. Si je fais le parallèle avec notre domaine, nous avons par exemple un « pet nat » (pétillant naturel, ndlr), un vin de macération, et ils correspondent parfaitement à la nouvelle consommation. De manière générale, nous pouvons explorer les pistes de l’approche par type de goût, par cépage, par texture (bulle ou tranquille), etc.

Quelle est votre vision et l’axe stratégique sur lequel l’Anivin se positionne fortement ?

Dans les trois prochaines années, nous avons clairement l’ambition de valoriser la notoriété de la catégorie, et de gagner des parts de marché à l’export, mais aussi en France et ça c’est un peu nouveau, tant auprès des consommateurs que des prescripteurs, en capitalisant sur une identité innovatrice et créatrice. Avec l’Anivin, on a une très grande diversité d’opérateurs et donc de distributeurs. J’aime vraiment cet ADN de liberté, de créativité et de qualité, dont on a toujours besoin mais peut-être encore plus en ce moment sur le marché du vin.  Et puis comme le développement des pratiques éco-responsables est un vrai sujet pour moi, que je mets en place au Château de Pougelon, j’ai envie de porter ce challenge de la viticulture durable au niveau collectif. Et là aussi, la synergie était déjà là : Vin de France travaille déjà sur les techniques de production à mettre en œuvre pour construire un vignoble éco responsable, comme, par exemple, l’analyse de l’impact de l’agro écologie, que l’on présente au SITEVI en novembre.