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Cyril Coniglio, sommelier et finaliste du Meilleur caviste de France

Auteur

Jean
Bernard

Date

03.10.2016

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Lundi 10 octobre, à Paris, les huit finalistes du concours du Meilleur caviste de France disputeront l’ultime série d’épreuves. Parmi eux, Cyril Coniglio, dont la cave baptisée Rhône Magnum a pignon sur rue à Pont de l’Isère, tout près de Tain L’Hermitage.

Formé au métier de sommelier dans le cadre de son apprentissage chez Christian Etienne (Avignon) son parcours ensuite l’a conduit à exercer à La Pyramide (Vienne), chez Paul Bocuse (Collonges-au-Mont d’or) avant de devenir chef sommelier à l’Hôtel du Castellet dans le Var. « Des années merveilleuses et intenses mais il faut parfois donner la priorité à la vie de famille. C’est le choix que j’ai fait et que je ne regrette pas puisque aujourd’hui, dans ma boutique, j’ai la possibilité de travailler avec mon épouse. » Entre temps, Cyril Coniglio s’est glissé dans le costume d’un agent commercial. « Mais je préfère parler vignerons et terroirs que tarifs sur un listing… »

Depuis trois ans, il s’épanouit donc dans cette cave. « Ici, j’ai un vrai discours autour du vin avec une clientèle de particuliers qui posent des questions auxquelles je peux répondre avec mes 300 références de vins et une centaine de spiritueux. »

« Sommelier ou caviste, rien n’est jamais acquis »

Sommelier, il a toujours eu le goût des concours, atteignant la finale du Trophée Ruinart du Meilleur jeune sommelier de France en 2002. Le concours du Meilleur caviste de France était donc une opportunité pour remettre le nez dans les bouquins car la première phase de sélection était liée aux connaissances. « En mars, nous étions plus de 200 connectés sur internet le même jour pour répondre à un questionnaire en ligne. Les quarante meilleurs se sont retrouvés début septembre en Champagne face à un nouveau questionnaire et une dégustation. J’ai identifié deux des trois produits proposés à l’aveugle et cette fois j’ai atteint la finale alors qu’en 2014, en terminant neuvième j’étais resté à la porte… »

Le 10 octobre, avec les sept autres candidats, Cyril Coniglio sera jugé sur des épreuves de commercialisation, de dégustation, de conseil et même un quiz de rapidité. « Et nous aurons aussi le verdict du client mystère qui sera passé dans notre boutique afin de nous tester. Puis il faudra attendre le verdict pour savoir si une place sur le podium nous attend. Quoi qu’il arrive, tout le travail fourni au cours de l’année aura été utile car sommelier ou caviste, rien n’est jamais acquis… » Avec humour, il avoue regretter un aspect de l’époque où il œuvrait chez les tables étoilées : « Avant de servir les clients, J’avais l’opportunité de goûter des bouteilles auxquelles je n’ai plus accès. Ce qui ne m’empêche pas de faire de belles découvertes et d’avoir eu un vrai coup de cœur pour l’Irancy de Delphine et Grégory Viennois du domaine Maison de la chapelle. »

Les huits finalistes

Cyril Coniglio : Rhône magnum, La Cave (26600 Pont de l’Isère)
Eric Fèvre : Millésimes et Saveurs (51500 Reims)
Leny Hugot : Nicolas (84000 Avignon)
Yves Louis Jacob : La Vignery (77140 Claye Souilly)
Jean Philippe Leroy : Vinothentik (26120 Chabeuil)
Pascal Manguy : Nicolas (44000 Nantes)
Fabrice Renner : Au monde du Vin (68300 Saint Louis)
Philippe Schlick : La boutique du Sommelier (67500 Weitbruch)