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Après le rugby, les vignes

Auteur

La
rédaction

Date

07.10.2013

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De l’ovalie aux vendanges : propriétaire d’un château en appellation Canon-Fronsac, l’ancien international de rugby Olivier Brouzet vendangeait ce week-end. Avec, pour l’aider, un « pack » de solides gaillards…

Sur la colline de Saint-Michel-de-Fronsac, offrant une vue panoramique imprenable sur la Dordogne, une vingtaine de personnes se sont donné rendez-vous ce week-end pour récolter les grappes de raisins du château Haut-Francarney, propriété d’Olivier Brouzet en appellation Canon-Fronsac. Nos confrères de Sud-Ouest étaient sur place.

L’ancien international de rugby, actuel directeur du développement au sein de l’Union Bordeaux Bègles, s’est lancé dans l’aventure viticole en 2007 avec une dizaine d’autres associés, tous des amis amateurs de vin. « Avec Pierre-Luc Alla, également ancien joueur de rugby, on cherchait une propriété, et quand on l’a trouvé ce site exceptionnel d’un hectare et demi, on s’est dit que c’était une belle opportunité qui nous permettait d’avoir une surface raisonnable. On est sur un territoire argilo-calcaire, proche de Saint-Émilion, avec ici 70 % de merlot, 15 % de cabernet franc et 15 % de cabernet sauvignon. Et au final, ça donne un bon canon-fronsac ! » La production du château Haut-Francarney s’élève à environ 5000 bouteilles et est écoulée en priorité « auprès des grandes brasseries parisiennes, et aussi aux États-Unis, notamment à New York. Mais on n’a aucune ambition démesurée, on veut surtout essayer de faire du bon vin », précise Olivier Brouzet.

Famille et amis ont été mobilisés pour ces vendanges, parmi lesquels un certain Raphaël Ibañez (photo ci-dessous), arrivé un peu en retard après une « soirée intense » avec l’UBB mais associé depuis le début de l’aventure. « Étant natif de Dax, chez moi, c’est plutôt les canards, le cochon, la palombe… donc j’ai forcément moins d’expertise en vignoble qu’Olivier. Mais comme souvent, je marche à l’amitié. On a une vraie complicité que l’on a construite sur les terrains de rugby du monde entier. Alors quand il m’a sollicité, j’ai dit oui. » Du terrain de rugby à la terre, il n’y a qu’un pas. Et entre les deux mondes, quelques valeurs communes. « Ce que l’on vit là, dans l’immédiat, c’est du travail d’équipe, comme au rugby. L’effort, le travail commun, et le partage. Car après les vendanges, on va aussi tous se retrouver autour d’un banquet. »

Source : Sud-Ouest

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