Caroline Fiot, nouveau chef de caves de la Maison Ruinart

La Maison Ruinart vient de tourner une nouvelle page de son histoire tricentenaire. Caroline Fiot est nommée chef de caves et prendra officiellement ses fonctions le 1er janvier 2026. Elle succède à Frédéric Panaïotis, figure marquante de la maison rémoise, disparu cette année.

Une continuité dans l’héritage de Ruinart

Formée aux côtés de Frédéric Panaïotis pendant près de dix ans, Caroline Fiot connaît intimement le style Ruinart et son exigence d’élégance, de fraîcheur et de précision. Depuis 2016, elle faisait déjà partie du comité de dégustation et avait piloté plusieurs projets de recherche et développement, allant de l’étude de l’impact du goût de lumière sur le Blanc de Blancs à la mise au point de l’étui « Seconde Peau ». « La transmission et l’excellence sont des valeurs essentielles pour Ruinart », rappelle Frédéric Dufour, président de la Maison. « Caroline Fiot s’inscrit dans la continuité du travail mené par Frédéric Panaïotis, tout en apportant sa propre vision. »

Un parcours international et scientifique

Ingénieure agronome et œnologue, diplômée de l’Institut Agro de Montpellier, Caroline Fiot a débuté sa carrière dans les vignes familiales à Saint-Émilion avant d’élargir son horizon à l’international, des États-Unis au Vietnam. Son passage par la Chaire LVMH de l’ESSEC Business School lui a ensuite permis de compléter son approche scientifique d’une dimension stratégique. De 2021 à 2024, elle a dirigé les cuveries de Moët & Chandon à Épernay, où elle a supervisé les assemblages et la mise en œuvre des fermentations. Une expérience qui l’a préparée à endosser aujourd’hui l’une des fonctions les plus prestigieuses de la Champagne.

L’avenir du chardonnay chez Ruinart

Experte du cépage phare de la Maison, le chardonnay, Caroline Fiot entend poursuivre la quête de « simplexité » chère à Ruinart, tout en renforçant les engagements de la Maison en faveur d’une viticulture durable. « C’est une immense fierté de continuer à façonner le style de Ruinart », confie-t-elle. « Je suis honorée de m’inscrire dans l’histoire de cette Maison guidée par un esprit visionnaire depuis 1729. »

À l’aube d’une nouvelle ère, Ruinart s’appuie ainsi sur une héritière légitime et visionnaire, capable d’assurer la continuité d’un style reconnu dans le monde entier, tout en l’adaptant aux défis de demain.