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[Cognac] Décourager les contrefacteurs en Chine et ailleurs

Auteur

Jean-Charles
Chapuzet

Date

15.03.2022

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Avec l’invasion de l’Ukraine ordonnée par Vladimir Poutine, un ciel plus que jamais incertain assombrit la nature des échanges commerciaux. Malgré ce séisme au sein de la géopolitique, la filière cognac poursuit son œuvre de défense de l’appellation avec succès. En témoigne la récente décision de justice rendue en terre chinoise.

Le combat pour mettre à mal la contrefaçon porte ses fruits et le Bureau National Interprofessionnel du Cognac s’en félicite. « Le BNIC enregistre un nouveau succès en Chine qui s’inscrit dans une stratégie de protection de l’appellation Cognac, à l’échelle mondiale et qui fait suite à l’enregistrement de Cognac comme marque collective en Chine en 2020 et une première décision judiciaire rendue en janvier dernier », explique le communiqué. Cette notion de marque collective est une sécurité supplémentaire en sus de l’Indication Géographique Cognac. Ainsi, les autorités chinoises disposent d’outils juridiques toujours plus efficaces pour lutter contre la triche. « Elle permet aussi à l’interprofession et aux maisons de cognac d’agir ensemble et de gagner en efficacité sur le marché chinois, poursuit le communiqué. Depuis plus de dix ans, la coopération entre les administrations chinoises, l’ambassade de France en Chine et la filière Cognac perdure et constitue un pilier dans les échanges commerciaux. La multiplication des décisions administratives qui viennent confirmer et condamner l’atteinte portée à la marque collective « Cognac », en matière de contrefaçon, vise à automatiser les sanctions et à décourager les contrefacteurs ». Dans les faits, une troisième décision administrative vient d’ordonner la destruction de faux cognac s’accompagnant d’une amende pour le fraudeur chinois. L’alerte fut lancée par les services du BNIC en lien avec une plateforme de e-commerce chinoise. A noter que l’année 2021 fut très bonne sur le marché chinois avec une augmentation de 55,8% après une année 2020 très compliquée due à la crise sanitaire. La Chine représente le deuxième marché du cognac et le BNIC entend redoubler de vigilance pour rassurer les amateurs de cognac. Cette veille est toute aussi forte sur l’ensemble du globe, prenant « les mesures qui s’imposent à l’encontre de tous les acteurs qui utilisent des références à l’appellation Cognac et son univers, dans la présentation de produits qui ne peuvent bénéficier de l’appellation et qui cherchent à tirer profit de son image et de sa notoriété ». En d’autres termes, le BNIC veille au grain.