Jeudi 10 Octobre 2024
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28.12.2009
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A l’époque de l’Empire, la production vinicole, et sa commercialisation, bénéficie des progrès de l’industrie du verre dont l’incidence est particulièrement sensible sur l’évolution de la forme des bouteilles. La richesse et la diversité des commandes de l’Impératrice sont révélées par des documents iconographiques et des livres de comptes des maisons auprès desquelles Joséphine se fournissait.
Seaux à rafraîchir, rafraîchissoirs à verres, bols à punch, en cristal et en orfèvrerie illustrent, par leur élégance, le prestige raffiné des arts de la table et voisinent avec les exemples les plus réussis de productions de verres, tels ceux au chiffre des souverains, depuis Joséphine jusqu’à Louis-Philippe. Ces derniers témoignent des progrès techniques de la cristallerie française qui favorisent la recherche de nouvelles formes et révèlent l’évolution des usages de la table au lendemain de la période révolutionnaire. Des objets postérieurs au Consulat et à l’Empire, complètent ce riche panorama et montrent les transformations des productions de cristallerie, de mise en bouteille et d’étiquetage au cours de la première moitié du XIXe siècle jusqu’à l’aube du Second Empire.
Ce dernier constitue, avec le classement des grands vins de Bordeaux en 1855 et les mutations des transports, une période de profonds changements.
Aussi est-ce, dans une approche tout autant artistique qu’historique qu’est évoquée la cave de Joséphine, précieux témoignage d’un art de vivre raffiné qui fit pour longtemps le charme et la réputation de Malmaison.
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