Les coopératives Bestheim et Wolfberger renoncent à leur fusion

Sur les rails depuis le début de l'année 2024, le projet de fusion entre les deux coopératives alsaciennes Bestheim et Wolfberger ne verra finalement pas le jour, comme l'ont annoncé les deux opérateurs dans un communiqué commun.

« Les Conseils d’Administration de Bestheim et de Wolfberger annoncent conjointement la décision de mettre un terme au processus de fusion engagé depuis janvier 2024 et ne pas soumettre leur projet aux Assemblées Générales Extraordinaires comme initialement prévu. » Ce sont par ces mots que les deux locomotives alsaciennes ont annoncé renoncer à un projet qui aurait pu donner un élan considérable au mouvement coopératif.

En effet, Bestheim et Wolfberger sont de véritables poids lourds dans le paysage viticole alsacien, le premier produisant 12 millions de bouteilles par an, le second tutoyant la dizaine de millions de cols. Les deux opérateurs renoncent à leur union, expliquant que malgré « les valeurs partagées par les deux maisons et leur vision commune du développement des vins d’Alsace, [...] les conditions structurelles et organisationnelles ne permettaient pas, à ce jour, d’envisager une fusion dans des conditions optimales ».

Une séparation que n'altère pas la qualité des relations entre les maisons

Cette séparation n'altère pas pour autant la qualité des relations entre les entités puisque le communiqué a été conjointement signé par les deux présidents, Pierre-Olivier Baffrey et Jean-Philippe Haag, et précise que « cette décision n’altère en rien la qualité des relations établies entre les deux coopératives et leurs équipes, qui poursuivront chacune, avec détermination, leurs projets respectifs au service de leurs associés coopérateurs, de leurs salariés et de la filière viticole alsacienne. » Et d'ajouter « les deux structures poursuivent donc leurs trajectoires indépendantes, pleinement attachées à la vitalité du vignoble alsacien et à l'avenir de la coopération régionale ».