Jeudi 10 Octobre 2024
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24.05.2024
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Sous les feux des projecteurs ou semblant dans l’ombre, le monde des liqueurs trace son chemin suspendu à des amateurs fidèles autant qu’épicuriens. Terre de vins met l’accent sur trois liqueurs de la maison Védrenne à découvrir ou à redécouvrir, à trinquer sec ou en cocktails.
Léon, le nettoyeur joué par Jean Reno, ne se déplaçait jamais sans sa plante. Il eût été plus simple, compte-tenu qui plus est de son activité, qu’il se loge une flasque dans la poche intérieure. Et à loisir changer de plantes. Commencer par une verveine, la Verveine du Velay de Pagès, un remontant titrant à 55% pour une explosion aromatique en bouche. Neuf mois de macération, une distillation et un vieillissement d’une année dans des fûts de chêne, autant d’étapes d’une recette immuable made in Puy-en-Velay. Dans la flasque, le jaune supplante désormais le vert pour mettre en avant une liqueur que tout le monde a aperçu dans les brasseries parisiennes tenues par les Auvergnats : la Salers. Conjugaison de l’amertume et de la sucrosité, cet alcool de gentiane ne laisse jamais indifférent. On déteste ou on adore. L’originale à 16%, « fière de ses racines », dépasse les modes et s’invite au monde du cocktail, comme la Verveine du Velay citée plus haut ou une certaine liqueur du côté des Pyrénées. Oui, passons désormais de l’Auvergne au Pays basque, car la liqueur fait voyager, pour l’emblématique Izarra, ici précisément la jaune, pour une liqueur de plantes (avec des amandes et de la noix) installant l’amateur dans un univers où les « herbes » laissent une empreinte indélébile. Identitaires et racées aromatiquement, ces trois liqueurs méritent la lumière.
Verveine du Velay : 30,90€ les 70cl.
Salers Gentiane L’Originale : 14,90€ les 100cl.
Izarra jaune : 25,90€ les 70cl.
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