Accueil [Meilleur Caviste de France] Portrait de finaliste : Olivier Leseul – Cavavin

[Meilleur Caviste de France] Portrait de finaliste : Olivier Leseul – Cavavin

Auteur

Laura
Bernaulte

Date

04.10.2020

Partager

Jusqu’au 19 octobre, jour de la grande finale de cette édition 2020 du Concours de Meilleur Caviste de France, nous vous présentons chacun des huit finalistes de la compétition. Aujourd’hui, portrait d’Olivier Leseul, caviste à Cavavin Chelles (77).

Olivier Leseul, pouvez-vous vous présenter et exposer brièvement votre parcours ?
Olivier Leseul, 40 ans, propriétaire du magasin Cavavin de Chelles depuis octobre 2015. Après des études dans un lycée militaire, je me suis orienté vers une école de commerce, pour finalement aboutir dans les métiers de la comptabilité. J’ai officié dix ans dans différentes services financiers de PME. De par mon histoire familiale, j’avais des prédispositions pour le métier de caviste, mais je tergiversais depuis un certain temps pour prendre ce virage. Il ne manquait plus que l’étincelle qui allait mettre le feu aux poudres. Étonnamment, elle est venue de la lecture du manga « Les Gouttes de Dieu » en décembre 2014. Je ne saurais pas dire exactement pourquoi, mais c’est à ce moment-là que je me suis dit « c’est maintenant ! » Comme quoi, les vocations peuvent prendre de bien étranges chemins. Je me suis donc décidé à ouvrir mon échoppe de vins et spiritueux à travers la franchise Cavavin.
 
Comment est née votre passion pour le vin ? 
J’ai toujours baigné dans un milieu familial d’épicuriens et d’amateurs de bons vins, champagne et bourgogne essentiellement. Je pense avoir appris à servir le champagne à l’âge de dix ans ! La première émotion œnologique dont je me souviens, reste la découverte d’un gevrey-chambertin que nous avions dégusté en famille quand j’avais seize ou dix-sept ans. J’ai malheureusement oublié le domaine et le millésime, mais ce souvenir ne m’a pas quitté depuis. Cette passion du vin, je l’ai cultivée tous les jours depuis vingt ans avec mon épouse et collaboratrice à la cave, fille de viticulteur dans la région de l’Armagnac. J’ai également une passion pour les spiritueux depuis mon passage au service comptabilité d’un importateur français de spiritueux, il y a une dizaine d’année.
 
Qu’est-ce qui vous passionne dans ce métier de caviste ? 
Ce métier est une découverte permanente. On découvre toujours de nouveaux domaines, de nouveaux terroirs, de nouvelles sensations et même parfois de nouvelles boissons dont on ignorait l’existence. C’est un perpétuel renouveau. Mais par-dessus tout, la découverte la plus importante, c’est celle des gens. Les vignerons, distillateurs et brasseurs qui font vivre notre milieu, mais aussi et surtout les clients qui, chaque jour, nous font confiance et que nous accompagnons.
 
Vos vins, spiritueux et/ou autres boissons alcoolisées favoris sont…
Le choix est très vaste évidemment, mais cette année j’ai été vraiment bluffé par le domaine Elodie Balme et en particulier son Côtes du Rhône-Roaix 2018 dont j’avais entendu le plus grand bien, mais que je n’avais jamais goûté jusqu’alors. Côté spiritueux, mon dernier coup de cœur revient au whisky Nc’Nean, une nouvelle distillerie écossaise qui va faire parler d’elle bientôt. J’aime aussi des choses un peu plus exotiques, comme le saké et en particulier un saké français appelé « Les Larmes du Levant ».

Pourquoi avez-vous décidé de participer au Concours du Meilleur Caviste de France ?
J’aime  me lancer des défis et je voulais voir de quoi j’étais capable. Je pense également qu’un concours comme celui-ci est important pour la crédibilité de notre profession. Plus nous serons nombreux à y participer, plus les cavistes seront visibles.

 Comment vous y êtes-vous préparé ?
Même si nous le faisons autant que possible d’habitude, nous avons passé nos vacances d’été dans le vignoble (Bourgogne, Sud-Ouest et Loire). Mon épouse m’organise des dégustations à l’aveugle le soir, et m’interroge régulièrement sur différents sujets. L’entraînement est très intense.

Votre état d’esprit à moins d’un mois de la grande finale ?
Même si je reste serein pour l’instant, je sais que la marche à franchir sera haute, et que je suis face à des concurrents de grand talent.

Et si vous gagniez le Concours, ce serait…
Une bonne nouvelle ! Plus sérieusement, si je gagnais, j’espère que cela me donnerait un élan supplémentaire sur certains projet périphériques à l’activité de la cave. J’aimerais en particulier mettre en place une formation sur les spiritueux destinée aux professionnels du secteur.

MEILLEUR CAVISTE DE FRANCE : VOTEZ POUR LE PRIX DU PUBLIC

À LIRE AUSSI : Concours Meilleur Caviste de France : la finale se déplace à Bordeaux