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[Primeurs 2012] Ce qu’il faut retenir…

Auteur

La
rédaction

Date

12.04.2013

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Le rideau se baisse sur la Semaine des Primeurs, les dégustateurs du monde entier ont découvert le millésime 2012. On attend désormais les notes, et les prix. Voici les principales infos à retenir de cette semaine…

1 – Les difficultés de Sauternes
Confronté à un millésime difficile, Sauternes est marqué par le désistement de plusieurs châteaux, qui ne sortent pas de vin en 212 : Yquem, Rieussec, Suduiraut, Raymond-Lafon brillent par leur absence. Lire l’interview de Denis Dubourdieu.

2 – Le triomphe de Pomerol et de la rive droite
Dans une année où la rive droite semble globalement tirer son épingle du jeu, les vins de Pomerol ont impressionné. Le merlot sur terroirs précoces a donné des vins au potentiel très intéressant. Pour le consultant Stéphane Derenoncourt, « incontestablement, 2012 est davantage un millésime de la rive droite que de la rive gauche ». Il y aura aussi de très bons rapports qualité-prix en Lalande-de-Pomerol, et de belles surprises. Malgré cela, de l’avis de tous, la mise en marché ne sera pas si simple. Voir l’interview de Dany Rolland.

3 – Le débat des prix
Qui aura le cran d’augmenter les prix ? Mis à part quelques récents « promus » de Saint-Emilion comme Pavie ou Angélus, personne n’y pense sérieusement après une campagne 2011 très délicate. Même les légendes du Médoc comme Lafite ont annoncé une stabilité des prix. Ceux qui ont pratiqué des baisses significatives sur le millésime 2011 et qui ont réussi leur millésime 2012 (globalement de meilleure qualité) pourront maintenir leurs prix, comme par exemple Canon La Gaffelière ou Troplong-Mondot. Les autres seront condamnés à baisser. Voir l’interview de Bernard Burthschy.

4 – Pessac-Léognan : une année pour les blancs
Du côté des Graves et de Pessac-Léognan, ce sont les blancs qui s’en sortent le mieux sur ce millésime 2012. Nous avons notamment apprécié Fieuzal, Domaine de Chevalier, Couhins, La Louviere, Château de France, Domaine de la Solitude. Le château Carbonnieux fait également partie des incontournables. Lire l’interview d’Eric Perrin.

5 – Médoc : une grande disparité
Si globalement, les grands noms du Médoc (Margaux, Mouton, Latour) et les propriétés dotées des meilleurs terroirs s’en tirent honorablement, les « quelques jours » qui ont manqué pour une parfaite maturité du cabernet-sauvignon ont entraîné une grande hétérogénéité dans les vins. Parmi les grandes appellations médocaines, c’est certainement Margaux qui va réserver les meilleures surprises, comme au château Labégorce par exemple. Lire l’interview de Michel Bettane.

6 – Les crus bourgeois, de bons rapports qualité-prix
Alors que les prix devraient demeurer assez élevés pour les plus grands crus, en Médoc, les crus bourgeois devraient constituer de très bons rapports qualité-prix sur ce millésime. Ne pas oublier les vins qui sortent des sentiers battus, y compris des primeurs, comme le château Coufran. Globalement, quand il sera réussi, ce millésime 2012 sera davantage un « millésime de plaisir » qu’un grand millésime de garde. Lire l’interview de Michel Rolland.