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Saint-Émilion impose une démarche environnementale dans son cahier des charges

Auteur

La
rédaction

Date

01.06.2018

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Lors de son Assemblée Générale du 15 mai dernier, le Conseil des Vins de Saint-Émilion a voté la nouvelle rédaction du cahier des charges, prévoyant l’obligation d’une certification environnementale de tous les viticulteurs au plus tard pour le 1er janvier 2023.

960 viticulteurs des appellations Lussac Saint-Emilion, Puisseguin Saint-Emilion, Saint-Emilion et Saint-Emilion Grand Cru sont réunis sous la bannière du Conseil des Vins de Saint-Emilion. Ce dernier tenait, le 15 mai dernier, une Assemblée Générale au cours de laquelle a été confirmé l’engagement environnemental qui se dessinait déjà depuis un an. En effet, dès mai 2017 comme le rappelle un communiqué, les viticulteurs avaient voté la mise en place d’un ensemble de mesures respectueuses de l’environnement, dont l’obligation pour chaque viticulteur d’être engagé dans une démarche environnementale. Afin d’accompagner cette évolution, le Conseil a mis en place un cycle de 26 réunions avec des intervenants spécialisés pour échanger avec des petits groupes de 10 à 12 viticulteurs sur les spécificités de chaque engagement. Plus de 250 personnes ont participé à ces réunions d’échanges et de nouvelles sessions sont déjà prévues pour la rentrée prochaine. C’est donc la continuité d’un travail de fond mené par la Commission Environnement du Conseil des Vins de Saint-Emilion, en collaboration avec l’INAO et avec le soutien de la FGVB, de Bernard Farges, président du CRINAO Aquitaine et de la Cnaoc (confédération nationale des producteurs de vins et eaux-de-vie de vin à AOC).

Pour aller plus loin, le Conseil a voté, le 15 mai dernier, la nouvelle rédaction du cahier des charges telle que proposée par les services de l’INAO, prévoyant l’obligation d’une certification environnementale de tous les viticulteurs au plus tard pour le 1er janvier 2023. Rappelons que le terroir de Saint-Emilion a été inscrit en 1999 par l’UNESCO comme premier paysage viticole au patrimoine mondial de l’humanité.

Parallèlement, le Conseil d’Administration du jeudi 17 mai a renouvelé à sa présidence, pour la 4ème année Jean-François Galhaud (propriétaire du château La Rose Brisson).