Accueil Succès pour la première édition de la Foire aux Rosés

Auteur

Laura
Bernaulte

Date

11.06.2018

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Ce samedi 9 juin, près 600 amateurs sont venus déguster et acquérir les rosés de cinq régions viticoles françaises lors de ce rendez-vous organisé par « Terre de Vins » en partenariat avec « Cash Vin ». Parmi la trentaine de propriétés présentes, zoom sur trois d’entre elles, avec un je-ne-sais-quoi d’original

Château Lauduc (Bordeaux rosé)

Lauréat régulier des « Oscars des Bordeaux de l’été » concours organisé chaque année par le syndicat des bordeaux et bordeaux supérieur Planète Bordeaux, la cuvée « Lauduc classique » 2017 (à nouveau distinguée en cette édition 2018 des Oscars) est bien connue des amateurs de rosé. Créée en 2004, « cette cuvée figurait à cette époque parmi les premiers rosés très clairs à Bordeaux » raconte Hervé Grandeau. Sa particularité ? « C’est un rosé monocépage cabernet franc, ce qui n’est pas courant, explique le propriétaire. Ce rosé est issu de vendanges très matinales, faites à basse température, d’un pressurage direct, d’une fermentation à basse température, puis de trois mois d’élevage sur lies fines pour la tendresse. » Le résultat : « un rosé à la fois tendu, fruité et élégant » (6€, vendu en caves, restaurants et à l’exportation), à déguster avec un carpaccio de saumon, par exemple.

Château Capitoul 2017 (Languedoc)
Vignerons depuis 1962 dans le Languedoc, la famille Bonfils a racheté château Capitoul il y a six ans. Assemblage de grenache (80%) et syrah (20%) la cuvée rosée « Capitoul » en dégustation ce samedi se pare d’un nouvel habillage sur ce millésime 2017. « Nous avons créé une bouteille sérigraphiée avec un bouchon en verre, expose Thomas Bonfils. Les gens peuvent garder ce bouchon, ça leur fait un petit souvenir. » A l’intérieur de ce beau flacon, un « vin fruité sur les fruits rouges, alliant rondeur et fraîcheur avec une légère sucrosité. A allier avec un apéritif, de la charcuterie, des tomates, du jambon, ou pourquoi pas des mets de la mer (crevettes, bulots…) » (9€ chez les cavistes, hôtels, restaurants). Déjà bien implanté en oenotourisme dans l’Hérault avec le château Les Carassses et le château Saint-Pierre-de-Serjac, la famille Bonfils projette une évolution d’envergure au château Capitoul. En ligne de mire : la rénovation du château en hôtel, la construction de 44 maisons sur une partie des 100 ha de pinède de la propriété, la création de deux restaurants (gastronomique et bistronomique) et d’un spa. A suivre de près.

Ultimate Provence (Côtes de Provence)

Après le château de Berne en 2007, l’homme d’affaires britannique Mark Dixon (également propriétaire du château des Bertands, du château Saint-Roux, du Domaine Ludovic de Beauséjour) a également acquis il y a deux ans le château des Launes, à La Garde-Freinet, au pied du massif des Maures. Rebaptisé « Ultimate Provence », le domaine faisait notamment découvrir ce samedi « Urban d’Ultimate » 2017. Cette cuvée, dont c’est le 2e millésime, »se veut différente des autres, incontournable pour les amateurs de rosé » aux dires de Thomas Feuillat. Et le pari semble plutôt réussi, puisqu’elle rafle distinction sur distinction dans des concours de vin (médaille d’or à Mâcon, deux médailles d’or à Las Vegas, une à Los-Angeles…) Créé sur un terroir sablonneux, cet assemblage de grenache, syrah, cinsault et rolle « pour le côté minéral », exprime des « notes exotiques et une belle longueur en bouche. A déguster avec des apéros, charcuteries, du fromage tout comme sur un repas pour ce vin de caractère. » A noter, son packaging premium, avec sa bouteille haute rainurée telle un flacon d’eau de Cologne. A retrouver au domaine, chez les cavistes et en hôtel-restaurants (20€).

Photos JB Nadeau