Accueil Un invité de marque au Cheval Blanc

Un invité de marque au Cheval Blanc

Auteur

La
rédaction

Date

19.10.2011

Partager

Antoine Arnault accompagnait les 700 invités des Journées particulières de la société de produits de luxe LVMH, évènement qu’il a imaginé lui-même.

L’inauguration du nouveau chai du mythique château Cheval Blanc avait éveillé la curiosité du grand public en juin dernier. Ce week-end, les visiteurs ont pu embarquer à bord de ce vaisseau aux voiles de béton blanc qui plane dans les vignobles de Saint-Émilion.
Environ 700 personnes, grands connaisseurs ou amateurs d’architecture, ont décroché un billet pour le rêve, sur réservation, grâce aux Journées particulières de la société de produits de luxe LVMH, un événement imaginé par Antoine Arnault, administrateur du groupe fondé par son père, Bernard Arnault. Partout dans une centaine de maisons du groupe, comme Dior, Vuitton, Givenchy, Moët ou Hennessy, le succès est confirmé, avec près de 100 000 visiteurs en deux jours. « L’opération devrait être renouvelée l’an prochain », assure Antoine Arnault.

Pas de dégustation

Après une matinée à Yquem, où il ne s’était pas rendu depuis 2005, le voilà sur le perron de Cheval Blanc, hier après-midi, au milieu des groupes de particuliers qui découvrent l’envers du décor de l’un des deux seuls Saint-Émilion premiers grands crus classés A.
Sur les pas de Pierre Lurton, gérant de Cheval Blanc et PDG d’Yquem, Antoine Arnault a découvert le nouvel ouvrage dessiné par l’architecte français Christian de Portzamparc. « C’est la première fois que je le vois. » Sa dernière visite n’est pas récente bien qu’il reconnaisse des passages réguliers avec son père.

Face à la cathédrale de cuves, Antoine Arnault laisse échapper un « sublime ! ». La visite se prolonge au milieu des barriques, dans cet « atelier du vin » dont Pierre Lurton explique avoir volontairement « effacé toute trace de technologie pour revenir à l’essentiel. Un grand vin est intemporel ».
Pourtant, la volonté de modernité est bien là. Dans cette architecture à laquelle Saint-Émilion n’est pas indifférente. Et peut-être bientôt autour des bouteilles lorsque Antoine Arnault imagine donner un nouveau design aux caisses en bois aux armoiries du château.

La fin de la visite s’achève dans les réserves du château, où le public n’a pas été convié. Déambulant au milieu des magnums 1982 et bouteilles d’autres grands crus, il s’imagine dans la « taverne d’Ali Baba » dont le sésame est son seul nom.
Un verre de Cheval Blanc 2000 à la main, impossible pour lui d’avouer une préférence pour l’un ou l’autre des deux châteaux bordelais du groupe. « Pour ce qui est du vin, on ne peut pas comparer blanc et rouge… Cheval Blanc a du charme, Yquem a du cachet ! J’aime les deux ! »

Source

PHOTO Stéphane Klein