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Joseph Perrier : le 2004 dans la lumière

Auteur

La
rédaction

Date

28.10.2013

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Présentation du millésime 2004, sortie de nouvelles étiquettes tout en jaune pour le brut sans année, « comme pour se concentrer sur la lumière et montrer que nous sommes des éclaireurs », insiste le directeur emblématique Jean-Claude Fourmon… La maison Joseph Perrier, la seule à produire encore du champagne à Chalons-en-Champagne (51), a réuni hier à Paris les journalistes autour d’un déjeuner sur la barge Liberty, sur les quais de Seine, puis accueilli en soirée tous ses distributeurs et amis.

A la faveur de ce rendez-vous, il apparaît deux priorités : montrer que Joseph Perrier, connue pour miser sur son histoire, sait aussi s’adapter et évoluer, en déclinant une étiquette qui part du jaune, puis décline d’autres couleurs selon les cuvées. Ce qui reste à chaque fois ? Les lettres JP, dans cette typographie à l’anglaise qu’affectionne Pol Roger et qui, pour Joseph Perrier, compose un entrelacs de boucles… éternelles.

En présentant les millésimes 1979, 1992 et 1998, Joseph Perrier a réaffirmé son ADN : montrer que ce champagne-là est un champagne de gastronomie qui s’accommode de tous les mets servis à table, comme ce fut le cas hier autour d’une saint-jacques en croûte de noix et ciboulette, un pâté pantin, une volaille aux cèpes de risotto, un assortiment de fromages Langre, vieux Comté et Tome de chèvre ou une tarte aux poires Bordaloue, des plats cuisinés par Lenôtre.

Ce 2004, justement, issu d’une année solaire, garde sa majorité de chardonnay avec 45% de pinot noir et 5% de pinot meunier et présente une texture grasse, tout en rondeur, loin des fleurs blanches qu’offre souvent le chardonnay. « Ce ne sera peut-être pas un millésime de garde », pronostique Jean-Claude Fourmon mais, complète Michel Bettane, journaliste spécialisé et conseiller éditorial de « Terre de Vins », « 2004 sera comme 1973, généreux et bon ».