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Meilleur jeune sommelier de France : la demi-finale a semé le doute

Auteur

Jean
Bernard

Date

26.06.2017

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Après un long enchaînement d’épreuves, aucun des onze candidats au titre ne semblait en état d’afficher un quelconque optimisme. Pourtant, les quatre meilleurs seront bien en finale ce mardi après-midi, à Paris.

A 13 h 30, ce lundi 26 juin, lorsque les onze demi-finalistes du concours du Meilleur jeune sommelier de France – Trophée Duval-Leroy sont entrés dans la salle de concours, dans les locaux parisiens de l’Académie Nespresso, ils savaient que rien ne serait simple. Mais quatre heures plus tard, tous ou presque reconnaissaient avoir souffert…

Ce qui est bien normal lorsqu’une sélection doit établir une hiérarchie et déterminer qui seront les quatre retenus pour disputer la finale. Cet après-midi dont tous sont sortis envahis par une bonne part de doute a débuté par la dégustation commentée par écrit d’un vin rouge. En fait, un Côtes de Provence, millésime 2014 du Château Malherbe servi en magnum. Trois spiritueux étaient ensuite à identifier (trois cognacs : fins bois 1973, grande champagne hors d’âge et borderies hors d’âge). Un questionnaire sous la forme d’un diaporama testait les connaissances géographiques de chaque candidat avant de passer à la partie très redoutée en général, un questionnaire qui fait appel à toutes les connaissances du sommelier… Autant dire qu’il n’y a pas beaucoup de limites…

Les ateliers, quatre au total, ont complété tout cela tout en bousculant bien des certitudes. Certains sont d’ailleurs demeurés sans voix et presque sans réaction au moment de dresser un couvert version banquet pour une personne en choisissant les couverts et les verres adaptés puisque chaque candidat avait le menu sous les yeux. Le travail d’accord mets-vins proposait d’un côté un dessert à base de génoise à l’amande, d’une mousse aux framboises et groseilles et d’une crème à la vanille et de l’autre cinq différentes bouteilles. Au candidat de choisir le meilleur mariage et de le justifier.
Il fallait également bien connaître le vin de l’appellation Château Chalon et surtout être ensuite capable d’en parler en… anglais. Quant au service, celui d’un vin rouge de Bordeaux 2015, rien de plus simple. Sauf que la présence d’une carafe sur le guéridon semait le trouble et incitait à son utilisation, ce que le jury n’attendait pas.

Mais tout cela, c’est du passé et les candidats doivent désormais se tourner vers la finale et espérer être parmi les quatre à rester sur la scène du Théâtre de Paris. Débutera alors un nouveau concours…