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Sciences Po International Tasting : Montpellier SupAgro remporte le titre

Auteur

Isabelle
Bachelard

Date

30.04.2019

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Le Sciences Po International Tasting (SPIT) a réuni en Champagne 12 équipes d’étudiants amateurs de vin. A l’issue des épreuves de connaissance œnologique et de dégustation, Montpellier Sup Agro est arrivé en tête, suivi de Cambridge et de l’EM Lyon.

L’ambiance était attentive dans le cellier de la maison Bollinger à Aÿ-Champagne lorsque les 36 étudiants amateurs de vin se sont retrouvés pour la première épreuve du concours Sciences Po International Tastting. Ils étaient venus des quatre coins du monde pour confronter leur savoir et aussi passer une agréable moment les 12 et 13 avril 1019, entre Reims et Aÿ puis à Paris, où avait lieu la cérémonie de remise des prix.

Le Sciences Po International Tasting est organisé par In Vino Veritas, l’association œnophile étudiante de Sciences Po Paris. C’est un des plus anciens et prestigieux concours de dégustation pour clubs oenophiles universitaires. Derrière ses initiales SPIT se cache un heureux clin d’œil au verbe anglais « to spit » (cracher), qui rappelle que la dégustation du vin n’est pas une beuverie, car pour apprécier un vin, on n’a pas besoin de le boire . On regarde, on sent, on goûte, on crache. Et puis on parle, bien sûr.

Douze équipes venues de six pays

Pour la 11e édition du SPIT, les 36 concurrents réunis par équipes de 3 représentaient les prestigieuses universités de Cambridge, de la Yale Law School, de Cornell, de la Chinese University of Hong Kong, de la Copenhagen Business School (CBS), de l’Ecole Hôtelière de Lausanne (EHL), de l’Ecole Polytechnique, de l’EM Lyon, de l’ESSEC, de l’Université Paris – Dauphine, de Montpellier Sup Agro et de l’Ecole Normale Supérieure.

Depuis la 1ère édition, la maison de Champagne Bollinger a jugé bon d’accompagner un concours qui encourage l’apprentissage de la dégustation, car comme le rappelle Clément Ganier, directeur marketing : « Les wine-lovers sont notre cible. Ces étudiants sont en formation et nous apprécions la méthode des clubs. Ils sont dans la pédagogie, la compréhension du vin comme produit culturel et historique ». Le programme du concours est en effet à l’opposé du binge drinking. Il encourage aussi la cohésion et le travail d’équipe, puisque les trois représentants de chaque école doivent remplir une seule feuille et parler d’une seule voix.

De grands flacons à commenter

Après un indispensable questionnaire théorique, le concours avait mis au programme de grandes bouteilles à déguster à l’aveugle et à commenter. Comme le veut la tradition, ce sont trois cuvées emblématiques de champagnes Bollinger qui ouvraient le bal, Grande Année 1989, Grande Année 2007 issue d’un jéroboam et la toute nouvelle Grande Année 2008.

En rouge la dégustation réunit un trio international fait de Château Léoville-Barton, 2012 (Saint-Julien), Sassicaia, Tenuta San Guido, 2016 (Toscane) et Cheval des Andes, 2015 (Argentine). Pour les blancs la France s’invita avec trois liquoreux de Loire, Bordeaux et Alsace; Domaine Vincent Carême, Vouvray Première Trie, 2016, Château de Rayne-Vigneau Sauternes, 2003 et Domaine Zind-Humbrecht, Clos Windsbuhl, Alsace pinot gris vendanges tardives, 2005.

Les 12 équipes confrontèrent leur culture œnologique, leur connaissance technique et leur talent de dégustateur avec brio. A l’issue de cette première phase de sélection, les finalistes – Montpellier Sup Agro, L’EM Lyon, et Cambridge – durent présenter au jury pendant trois minutes deux grands vins qu’ils avaient dégustés : un R.D. 1979 de Champagne Bollinger, ainsi qu’un Château Lafite-Rothschild 1999 (Pauillac) servi en magnum.

Le jury a décidé de désigner l’équipe de Montpellier Sup Agro comme vainqueur de cette 11ème édition. Il a néanmoins salué le “très remarquable niveau technique” des équipes. Celle de Cambridge termine en deuxième position suivie de celle de l’EM Lyon.