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[PRIMEURS] Lalande de Pomerol : « le 2013, un vin de banquet »

Auteur

La
rédaction

Date

03.04.2014

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Les viticulteurs de Lalande de Pomerol faisaient déguster leur millésime 2013 (et leur millésime 2011) au Grand Hôtel Bordeaux & Spa. Pour Philippe Durand-Teyssier, président du syndicat viticole, sur une telle année l’appellation peut tirer son épingle du jeu.

Propriétaire du château Viaud-Lalande et président du syndicat viticole de Lalande de Pomerol depuis 2012, Philippe Durand-Teyssier a le sourire. Pour lui, cette campagne du millésime 2013 pourrait bien être celle où « son » appellation tire son épingle du jeu. « La force de Lalande de Pomerol, qui réunit 180 propriétés sur quelque 1150 hectares, c’est de se diviser en trois zones, trois types de terroirs, qui donnent des vins fort différents. A chaque type de millésime, certaines propriétés vont davantage se distinguer que d’autres. Le consommateur pourra toujours son bonheur. Alors certes, ce n’est pas le millésime du siècle ! Je dirais même qu’en d’autres temps, on n’aurait peut-être pas pu sauver un tel millésime… Mais grâce à la discipline des viticulteurs, à leur rigueur dans le travail, chaque jour dans leurs vignes, tout le monde est fier de présenter ce millésime 2013, que certains ont voulu mettre à terre avant qu’il soit dévoilé ».

L’homme a le sens de la formule : « ce 2013, c’est un vin de banquet. Agréable. Friand. Il ne pèse pas. Si on devait le comparer à un joueur de rugby, ce ne serait pas un deuxième ligne ni un pilier, ce serait un demi d’ouverture. Un Gachassin ».

Mais au-delà des comparaisons rugbystiques, Philippe Durand-Teyssier se félicite surtout de constater « une vraie curiosité pour les vins de Lalande de Pomerol. C’est une appellation en devenir. Elle vient de fêter ses 30 ans de syndicat et ses 910 ans d’église. C’est une appellation à taille humaine, qui ne se prend pas la tête et privilégie l’être au paraître. Les propriétaires cultivent une tradition hospitalière, ils sont dynamiques. Et vous voyez, nous avons même de grands investisseurs qui commencent à arriver (en référence à François Pinault, NDLR), c’est dire ! Pendant cette semaine des primeurs, les acheteurs se disent que les lalandes peuvent être un bon deal sur le millésime 2013, un bon rapport qualité-prix ! »

M.D.