Mercredi 13 Novembre 2024
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Date
01.11.2013
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Le champagne rosé n’est plus une tendance mais bien une lame de fond. Nous avons testé ceux des grandes maisons. Si le gros des troupes se tient, certains se placent loin devant, et pas forcément ceux que l’on attendait. Des surprises en vue !
CE PALMARÈS A ÉTÉ PUBLIÉ DANS « TERRE DE VINS » N°26, NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2013.
On a pensé un temps à une mode, puis ils sont restés dans le paysage champenois. Comme leurs homologues de Provence et plus généralement, de tous les vignobles français, les rosés percent et s’installent dans nos habitudes. Ils font aujourd’hui partie à part entière des gammes de la Champagne, avec une maîtrise rare car il est vrai que ces vins requièrent une rigueur et une constance de tous les instants. On estime que les rosés représentent près de 7% des ventes de champagnes, en volume, et près de 10% en valeur puisque ces vins coûtent bien souvent plus cher que les blancs. Certes leur progression n’est plus exponentielle comme au début des années 2000 mais l’intérêt ne faiblit pas. Ce phénomène participe de la métamorphose plus large de la Champagne : travail dans les vignes, prise de conscience de la sauvegarde de l’environnement, maîtrise des dosages, qui baissent petit à petit, maintien du créneau des champagnes non dosés (extra-bruts) et à l’opposé, des secs ou demi-secs. Malgré sa longue histoire, la Champagne bouge et se renouvelle, s’adapte et colle aux goûts du consommateur, anticipant même parfois ses demandes !
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