Accueil Coop de France Occitanie, l’avenir de la coopération dans un monde qui change

Coop de France Occitanie, l’avenir de la coopération dans un monde qui change

Auteur

Anne-Sophie
Thérond

Date

13.06.2018

Partager

Le vendredi 8 juin est né Coop de France Occitanie, résultat de la fusion de la région Midi-Pyrénées avec la région Languedoc-Roussillon.

Le nouveau président de cette structure est Boris Calmette (précédemment président de Coop de France Languedoc-Roussillon), président de la cave coopérative de Cournonsec (34), viticulteur sur 50 hectares en conversion bio, à Fabrègues. Il a gardé de son premier métier, professeur d’EPS, et entraineur de volley, les valeurs du collectif. Des valeurs parfaitement en phase pour révéler les défis de la nouvelle structure pour l’avenir : « le monde change, et va changer, et nous le prenons en compte. Coop de France Occitanie regroupe 360 coopératives et produisant 6M€ de CA. Il y a le même CA global en Languedoc-Roussillon que Midi-Pyrénées, il y a une complémentarité que nous allons développer dans un esprit très mutualiste.

Sur les 213 coopératives viticoles (dont 200 en Languedoc-Roussillon) il y a des très grosses, présentes à l’international (Val d’Orbieu, Vinadeis…) et des petites à taille humaines. Cette diversité permet dans certains endroits de préserver la vigne et la vie économique.

Pour la structure, les 46 salariés ne vont pas bouger. On a besoin des gens là où ils sont : la proximité, c’est une des valeurs de la coopération. Nous allons travailler sur les chantiers malgré la distance.

Le défi d’aujourd’hui est de répondre aux demandes sociétale, de travailler dans la RSE, de sensibiliser les gens, jusqu’aux producteurs pour changer de pratique. Pour cela, nous allons mobiliser les moyens de recherche pour travailler propre, et de faire des bons produits à des coûts acceptables par le consommateur. Et nous avons un avantage climatique pour cela. Un autre défi est la co-construction avec la population vivant sur le même espace, dans une relation ouverte avec l’environnement.

Il faut penser innovation, pour le vin, mais aussi le fruits et légumes et autres produits de notre région, qui est la première en signes de qualité. Et analyser la consommation, pour trouver des outils, pour travailler sur les volumes, sur les marques. »