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Bourgogne : quels millésimes boire pendant les fêtes ?

Auteur

Laurent
Gotti

Date

24.12.2015

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Les vins de Bourgogne, blancs comme rouges, savent accompagner les plats de fêtes les plus fastueux. Quels millésimes ouvrir cette année pour Noël ou le Nouvel An ? Suivez le guide.

Les derniers grands millésimes bourguignons à déguster aujourd’hui sont 2005, 2009 et 2010. Des années intéressantes aussi bien en blanc qu’en rouge. A attendant peut-être 2015 et 2012 qui promettent d’être, sur la durée, des années très intéressantes.

2005, c’est l’archétype du millésime de garde. Un peu sévère jeune, il a aujourd’hui 10 ans et peut commencer à s’apprécier. C’est un millésime de grande concentration, surtout en rouge.
2009 : C’est à l’inverse de 2005, une année gourmande, généreuse qui a toujours été plaisante à déguster dans les deux couleurs. Bonne surprise, les blancs évoluent très bien contrairement à ce qu’avaient pressenti certains à leur naissance. C’est un millésime expressif, de plaisir.
2010 : Sans doute le plus typique des millésimes bourguignons ces dernières années. Les vins sont d’une grande finesse aromatique et présentent beaucoup d’équilibre et de fraîcheur en bouche.
Si vous n’avez pas ces millésimes en cave, un 2011, moins concentré que les 3 millésimes cités précédemment est un gage de succès. Il est aujourd’hui très flatteur.

Quelques conseils d’accord mets et vins : surprenez et sortez des sentiers battus. Les rouges avec la viande et le fromage, les blancs avec le poisson ou les crustacés ne doivent pas être des dogmes. Un grand chardonnay, le cépage des blancs de Bourgogne accompagne merveilleusement les viandes blanches, les volailles (le millésime 2009 est parfait pour cela). De même pour les fromages, à l’exception des plus puissants, n’hésitez pas à convoquer un 2010 blanc par exemple. Les rouges de Bourgogne apprécient la délicatesse. Pierre Bérot, le monsieur vin du restaurant Taillevent, grand connaisseur des bourgognes, conseille un pinot noir avec les crustacés. Pour lui le meilleur compagnon du homard est un gevrey-chambertin !