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[Foire aux seconds vins] Ces propriétés fidèles à la foire aux seconds vins

Auteur

Laura
Bernaulte

Date

10.09.2016

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Le lieu a changé, du Marché des douves en 2015 au Hangar 14 en ce samedi de septembre ensoleillé. Mais les exposants, eux, sont nombreux à avoir répondu présents sans aucune hésitation pour la seconde fois.

Des seconds au rendez-vous pour la seconde édition consécutive, l’équation est parfaite! Ils sont une vingtaine de retour en ce millésime 2016, après le succès de la première foire aux seconds vins, l’an dernier. Derrière cette fidélité, la volonté réitérée de créer le lien direct avec le consommateur pour l’emmener à la rencontre des seconds vins. Une démarche qui semble trouver un véritable écho auprès du public.

« Certains ne connaissent pas du tout nos seconds vins. C’est primordial de venir au contact du consommateur pour lui permettre de les découvrir, de les déguster et de se faire un avis. C’est une façon de répandre la bonne parole » expose Alexandre de Berthmann, à la tête du château Olivier (Pessac-Léognan), présent avec son vin Le Dauphin d’Olivier, dans les deux couleurs. Et cette démarche paie, « on a eu des retours très positifs sur nos cuvées rouge comme blanche » affirme-t-il.

Découvrir un univers

La rencontre avec les amateurs est un moyen privilégié d’asseoir un peu plus la notoriété d’un second vin, et par ricochet, celle d’une propriété. « Le second vin est une marche vers le grand vin. Il ouvre un accès vers l’univers du château, analyse Thomas Soubes, directeur commercial du château La Gaffelière (1er grand cru classé B de Saint-Emilion), présent avec le « Clos de la Gaffelière 2013 ». D’où l’importance d’accorder un soin tout particulier à l’élaboration de cette cuvée, pour véhiculer au mieux l’image du château. Pour atteindre cet objectif, la pédagogie est un élément clé. « Discuter directement avec le consommateur nous offre le privilège de pouvoir replacer le vin dans son contexte. Par exemple, sur le 2013, il faut expliquer à l’amateur qu’il ne doit pas attendre l’opulence d’un 2010. Le 2013 a ses qualités, et notamment la fraîcheur. L’important est que les gens retiennent quelque chose en partant de notre stand.  »

Preuve que les seconds vins suscitent un intérêt de premier ordre chez les amateurs, la file d’attente n’a pas désempli dans la boutique de Cash Vin créée sur place pour permettre au public d’acquérir ses coups de cœur avant de quitter les lieux. Afin d’emporter un peu du prestige des crus classés dans sa cave.