Dimanche 13 Octobre 2024
Jean-Pierre Fayard (à gauche) avec quatre présidents à ses côtés : Stéphane Opiard, Ali Hedayat, Philippe Faure-Brac et Dominique Milardi. (photos JB)
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08.10.2020
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Dans la toute nouvelle structure du vaste domaine provençal, Philippe Faure-Brac, président de l’Union de la Sommellerie Française et trois associations régionales ont découvert la création de Jean-Pierre Fayard et de l’architecte Pascal Flayols.
Sous le soleil enfin revenu illuminer le Var, les sommeliers des associations Alpes-Marseille-Provence, Nice-Côte-d’Azur-Provence et Monaco ont honoré l’invitation de Jean-Pierre Fayard et sa famille. Pour tous, direction La-Londe-les-Maures et le nouvel écrin du château Sainte-Marguerite posé entre mer et coteaux. Un bâtiment de 5500 m² dont la conception a été confiée à l’architecte Pascal Flayols alors que la réalisation a représenté un investissement de 8 M€.
« Aujourd’hui, tout est réuni pour accueillir et stocker l’ensemble de nos productions, soit environ un million de bouteilles pour nos deux domaines », explique le propriétaire de ce cru classé en 1955. Il en est tombé amoureux en 1977 et n’a cessé depuis lors de faire grandir l’exploitation. « De 4 hectares au tout début nous sommes passés à 168 aujourd’hui au fil des acquisitions d’autres domaines réalisées sur quatre communes, La-Londe-les-Maures, Hyères, Pierrefeu et La Crau. »
Une production essentiellement tournée vers le rosé qui représente 65% du volume. Le rouge avec 25% et le blanc 15% complètent l’offre du château Sainte-Marguerite et du château Hermitage Saint-Martin, les deux signatures de la famille Fayard.
Ci-dessous : Représentant trois associations une cinquantaine de sommeliers ont découvert le nouveau château Saint-Marguerite.
Le millésime 2020 dévoilé
Mais Saint-Marguerite est bien le « navire amiral », celui pour lequel les travaux de construction de ce bâtiment au pied duquel s’étirent des parcelles de vigne ont débuté en 2017. « Nous en avons pris possession le 16 mars dernier, à la veille du confinement ! »
Philippe Faure-Brac, les présidents régionaux Stéphane Opiard, Ali Hedayat et Dominique Milardi, et la cinquantaine de sommeliers ayant répondu à l’invitation ont donc découvert les lieux flambant neufs avant de se pencher sur le millésime 2020. Avec le rosé Symphonie brut de cuve issu de grenache (60%), cinsault (30%) et vermentino (10%), puis de deux blancs 100% vermentino, l’un brut de cuve et l’autre brut de fut. « Quelle progression par rapport à ma première venue il y a plus de 25 ans, soulignait Bruno Scavo, candidat monégasque au prochain concours du Meilleur sommelier d’Europe. Ce millésime 2020 présente un joli potentiel qualitatif et témoigne de l’évolution permanente d’un domaine où la jeune génération est parfaitement intégrée. »
Des progrès qui furent globalement soulignés par l’attribution d’une dénomination géographique complémentaire ‘La Londe’ il y a plus de sept ans. « A l’époque l’INAO m’avait mandaté pour étudier le dossier et valider sa composition avant son étude définitive. C’est alors que j’ai découvert ce domaine et que j’ai épaulé notamment Jean-Pierre Fayard dans cette démarche », a rappelé Philippe Faure-Brac.
Un président national venu de Paris pour rencontrer aussi une partie des membres des trois associations régionales réunies pour l’occasion et encourager cette démarche.
Ci-dessous : Pas encore totalement habillé par des panneaux de cuivre, le château Sainte-Marguerite version 2020.
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