Jeudi 25 Septembre 2025
Cognac Louis XIII sort deux collections en partenariat avec J.L Coquet ©DR
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24.09.2025
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La carafe la plus iconique du monde du cognac se décline désormais en un service de table en porcelaine. Louis XIII sort deux collections en partenariat avec un artisan réputé de Limoges, J.L Coquet.
On se croirait projeté dans le chef d’œuvre de l’écrivain Chardonne, Les Destinées sentimentales, où, par la trajectoire de deux familles, le pays du cognac se marie à la porcelaine de Limoges. Si ce livre des années 1930, porté au cinéma en 2000 avec Charles Berling et Emmanuel Béart, demeure une fiction, la conjugaison de Louis XIII avec la porcelaine de Limoges est désormais une réalité.
« Il fallait un projet qui ait du sens, à la mesure de ce qu’incarne Louis XIII, avec son univers, son ambiance, ce moment suspendu dans le temps que la dégustation de ce cognac délivre », prévient de ses yeux bleus Anne-Laure Pressat, la Directrice Exécutive de Louis XIII ajoutant : « C’est un tournant dans l’histoire de cette marque emblématique, ces première collections d’art de la table inaugurent un nouveau chapitre de l’art de vivre Louis XIII ».
C’est d’abord une carafe ineffable que la maison Rémy Martin a su exploiter en y renfermant de très vieux lots de cognac. Louis XIII est progressivement devenu le lieu d’une expérience du savoir-faire à la française, de banquets royaux au Château de Versailles en 1938 et 1957 en passant par le Ritz et aujourd’hui les bars les plus branchés du monde entier. « La sélection des eaux-de-vie est d’une grande précision, nous n’avons pas le droit à l’erreur pour tenir la promesse d’une complexité aromatique et d’un vieillissement inégalés, je travaille actuellement pour du Louis XIII qui sera dégusté dans plusieurs décennies », explique le maître de chai, Baptiste Loiseau, qui préside aux destinées de la qualité du contenu.
Partant d’un très grand cognac et d’un contenant du même acabit, deux verres en cristal faisaient déjà honneur à la marque dont l’un d’eux dévoile une myriade de nuances ambrées du cognac.
Direction désormais vers Limoges et sa célèbre porcelaine pour décliner encore davantage Louis XIII dans l’art de la table. Cette fois, ce pourrait être une autre métaphore cinématographique par le bijou de Patrice Chéreau qui se déroule dans cette ville, Ceux qui m’aiment prendront le train. Bref, la locomotive de Cognac a choisi le savoir-faire de la maison J.L Coquet. « C’est une grande maîtrise des techniques porcelainières, une maison familiale, nous voulions des valeurs communes, ces collections offrent une invitation à découvrir, ou à redécouvrir Louis XIII à travers une expérience inédite et sublimée », chuchote Anne-Laure Pressat dans un chai du Grollet, le domaine historique de la famille Hériard-Dubreuil, propriétaire de la maison Rémy-Martin.
La première signature, Ode à la Matière, est une assiette qui rend hommage au sol calcaire de la Grande Champagne, le premier cru du cognac, par une numérisation 3D méticuleuse : une assiette tactile entièrement réalisée à la main. La seconde collection, Ode au Temps, joue par son aspect lisse et sa subtile gravure sur un jeu de lumière rappelant, comme pour le verre en cristal, la myriade de nuances ambrées du cognac. C’est le passage de l’ombre à lumière, du chai à la carafe : ce que seul le temps permet.
Au revers de chaque pièce, une fleur de lys est gravée ainsi que trois cercles évoquant le bois de châtaignier qui entoure les tierçons, ces fûts où vieillissent les eaux-de-vie de Louis XIII. En sus de l’assiette, les deux collections proposent dans le service une assiette creuse, l’assiette à dessert, le service à thé, à café ainsi qu’un bol à la japonaise. Par coffret de deux unités, les prix varient de 440 à 700 euros.
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