Dimanche 3 Novembre 2024
Auteur
Date
15.11.2012
Partager
En mars 2013 va s’ouvrir à New York un bar à vin 100% Bordeaux. Ce projet résulte d’un partenariat entre le CIVB (Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux) et le chef gascon Laurent Manrique, en charge de la restauration au Carlton de Manhattan.
Un euro sur deux rentrant dans les poches de la filière vin bordelaise provient des acheteurs étrangers. C’est dire si la mappemonde est le terrain de jeu du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB). Une structure collective réunissant producteurs et négociants, avec l’objectif essentiel de faire de la promotion partout sur la planète. Le tout avec un budget annuel d’environ 30 millions d’euros.
L’ouverture à l’étranger de bars à vin 100 % Bordeaux est un axe stratégique de cette politique. L’objectif étant d’en avoir, dans les trois ans, une dizaine sur les principaux marchés. Le premier a vu le jour en mai à Shanghai (Chine). Tenu par Franck Boudot, c’est le Burdigala Bordeaux Wine Bar. La famille des Sweet (liquoreux et moelleux) y a par exemple organisé une soirée fin octobre, en prélude à la fête du vin sur la baie de Hong Kong.
Au Carlton de Manhattan
« Le deuxième établissement ouvrira début mars 2013 au cœur de Manhattan, à New York. Plus précisément à l’hôtel Carlton, où le chef gascon Laurent Manrique s’occupe de la partie restauration », explique Christophe Chateau, en charge de ce dossier au CIVB.
Après des travaux en début d’année, un bar à vin déjà existant doit ainsi être labellisé Bordeaux dans ce lieu de standing. Concrètement, il s’agit d’un partenariat : le CIVB a droit de regard sur l’emplacement, la carte (tous les types de vins doivent y être représentés), le mobilier… Mais il n’exploite pas le lieu, qui relève d’un acteur local.
Pour l’interprofession, qui donne sa caution, c’est surtout un outil de communication et d’image pour tout le vignoble, dans une des villes les plus cosmopolites de la planète. Et dans un pays où la consommation de vin se porte plutôt bien. Le tout à moindres frais.
« Ce lieu est aussi une ambassade pour tous les viticulteurs et négociants désirant recevoir des clients ou des prospects. C’est un peu leur maison à New York, un pied-à-terre, sans droit de bouchon et avec la qualité du service », complète notre interlocuteur, qui sera sur place dans quelques jours pour arrêter les derniers détails de cet accord.
Avec les mêmes objectifs, des contacts sont pris pour ouvrir d’autres bars à vin à Hong Kong, Macao et Pékin. L’enjeu étant toujours le même : trouver le bon interlocuteur, avec le bon emplacement.
César Compadre
Articles liés