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Sous la robe du vin…

Auteur

Jacques
Orhon

Date

05.09.2015

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Dans chaque numéro de « Terre de Vins », avec sa chronique « L’école du vin », Jacques Orhon, maître sommelier et « écrivin », apporte son éclairage d’expert sur toutes les subtilités de la dégustation, du service, de la conservation, de la viticulture… Retrouvez ici ses meilleurs conseils.

Du plus clair au plus foncé, tout est possible. En fonction du ou des cépages, de la région, de la vinification, de l’élevage, de la conservation ou de son âge, le spectre des couleurs et des nuances du vin rouge est très large. Précisons ici que la référence au rubis et au grenat des pierres précieuses peut être aléatoire, pour ne pas dire erronée. Pour certains, le mot rubis correspond à un rouge assez clair et pour d’autres à un rouge très foncé. En fait, on pourrait dire que le premier correspond à un rouge foncé mais brillant, alors que le second, d’un rouge foncé aussi, est plus sombre. Des robes pourpres, d’un rouge très profond et intense, ou des couleurs aux reflets violacés signifient habituellement jeunesse et parfois concentration et extraction. Un rouge clair est souvent rattaché à un cépage en particulier, comme le pinot noir par exemple. Les reflets orangés sont le fait de vins vieux, parfois hélas trop vieux et oxydés. Et quand le vin est tuilé ou brun, ce qui est pire, il est probablement trop tard.

À savoir : En règle générale, plus un vin blanc est jeune, plus sa robe est claire, et à contrario plus un vin rouge est jeune et plus sa robe est sombre et colorée. Ce qui signifie qu’avec les années, le blanc voit sa couleur prendre de l’intensité, tandis que s’éclaircit celle du vin rouge.